Phèdre : La scène de l'aveu

Comment la scène d’aveu traduit-elle le destin tragique de Phèdre ?

3 mouvements

1-10 : passion redoutable et imprévisible

11-22 : retour aux traditions des ancêtres pour éloigner le mal

--> Vision janséniste de l’amour, maladie , malheur, registre pathétique

23-33 : retour d’un destin pourtant inévitable

« hymen » : vertu sacré et importante

A peine : Phèdre a aucun temps pour se marier, destin la frappe

« repos » et « bonheur » associé au verbe « sembler : illusion de paix, se fait rattraper par la réalité

« vis, rougis, pâlit » : passé simple, rapide

« âme éperdue » : sentiments aux fin fond de son corps

« yeux ne voyaient plus » : trouble important car elle ne peut pas utiliser son corps normalement, aveugle

« transir et brule » : associé à vénus, feu, feux de vénus redoutable et inévitable

« sang » « tourment » : Phèdre et coincée dans son destin

« assidu » pp , Phèdre a une volonté de s’en aller de ce destin

« crus » destin la rattrape

« bâti » « prendre soin » :

Se compare a une victime qui ne peut rien faire « victime moi mm »

--> Suit partout même dans moments les plus intimes, prière

« cherchais » non passivité du personnage, refus de se plier à son destin

« égarée » perdue

« impuissants » « incurable » fatalité, tragique, destin inévitable

« quand » cc , Phèdre n’en peut plus

Va considérer Hippolyte comme une dieu puisqu’elle le prie la place de vénus : montre intensité de la passion

Exclure Hippolyte des endroits qu’elle côtoie, annonce sa mort

Destin et fatalité semble avoir pris le pas sur sa raison

« révolter » action

« courage » place Hippolyte en tant qu’ennemi, devient une injuste marâtre

--> Faire en sorte de le faire fuir

Vocabulaire du jeu : Phèdre est active

« Cris éternels » Phèdre est amoureuse de lui et ne veut pas faire partir Hippolyte

« moins » infériorité + « fort » pp : femme de la société soumise à son époux

Phrases exclamatives à la fin : Phèdre se fait rattraper par son destin

Soumise au tiraillement entre passion et raison

--> Scène de l’aveu PDC, à son mari= oxymorique, attitude, corps soufrant de la passion, PDC au contraire refuse la passion, refuse qu’elle intègre son corps

Introduction : plusieurs interprétations, celle de racine= la plus connue, résume facettes de Phèdre mais les reprends toutes

--> Fatalité antique + contextualise Phèdre dans son siècle, vison janséniste de l’amour (pessimiste) : un seul regard va déterminer un coup de foudre, va procéder à une sorte de dépossession, personnage ne peut qu’observer cette déchirure, il se sent dès alors condamné, ne peut que se lamenter de la violence qui s’abat sur lui

--> Oenone pousse Phèdre à expliquer son mal être : scène d’aveu (enjeu du théâtre, tragédie n’a pas lieu tant qu’Hippolyte n’est pas nommé, passion reste dans son corps, lorsque celle-ci sort = drame). L’enjeu= la parole, du silence/secret au réel= mécanisme tragique s’enclenche

--> Quand Hippolyte est nommée= déchainement de la passion, passion qui la détruit et à laquelle elle ne put se dérober, au moment où elle nomme les choses= elles existent

--> Tirade compliquée à joué

Thésée = rumeur= possible mort --> personnages modifient l’échiquier politique, possibilité du fait même de la mort du Roi= Phèdre plus mariée

Cependant

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