Phèdre
Fiche : Phèdre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tagrossedaronne1 • 28 Juin 2022 • Fiche • 1 333 Mots (6 Pages) • 330 Vues
ORAL BAC
ANALYSE LINEAIRE PHEDRE DE RACINE ACTE II SCENE 5
Problématique : comment l’aveu de Phèdre se met-il en place dans une longue tirade ?
De quelle façon il participe à la mise en place tragique ?
- Échange entre Phèdre et Hippolyte
- Colère de Phèdre
- Intervention de Oedone qui empêche la mort de Phèdre
Écrite en 1677, Phèdre, pièces en cinq actes écrite par Jean Racine traite des conséquences funestes de la passion amoureuse. En effet dans cet œuvre Phèdre est rongé par l’amour qu’elle porte à son beau-fils Hippolyte
Dans la scène cinq de l’acte deux, la jeune femme se croyait en veuve avoue son amour, à son beau-fils Hippolyte.
Comment la vue de Phèdre se met-il en place dans une longue tirade
Dans une première partie nous étudierons l’échange entre Phèdre et Hippolyte puis dans une seconde partie nous analyserons la colère de Phèdre et dans une dernière partie l’intervention d’Oedone qui empêche la mort de Phèdre.
- Échange entre Phèdre et Hippolyte
« Dieux » : modalité exclamative, ponctuation expressive = indignation
- questions rhétorique : le remet à sa place
« Père » et « époux » : supposer leur faire retrouver la raison
« Moi » « votre » : ajd possessif = amour impossible
- Enjambement v.4.5 : colère de Phèdre + le met a l’écart.
- v.4 : question rhétorique : jouer de la colère
- v.5 : Hyppolyte est d’accord avec Phèdre
- Champ lexical de la gêne : « en rougissant », « honte », « accuser » = joue la modestie
- « J’accusai », « innocent » = prend sur lui
Phèdre explose de colère
- Colère de Phèdre
- tutoiement : « tu m’as trop entendue » et « je t’en ai dit assez » > illustre sa colère et son relâchement de langage.
- « Fureur » : n’a plus peur de la mort + allitération en « f » : « Phèdre », « fureur »
- 2 occurrence du verbe « aimer » = vocabulaire plus adapter a une déclaration d’amour.
> victime de la malédiction de Vénus, Phèdre fait son propre procès
- redondance de la première personne du singulier : « je t’en ai dit assez » v.6, « j’aime » v.8, « je m’approuve moi-même » v.9, « je m’abhorre » v.13, « je le sens » v.41, « mes inutiles soins » v.22, « que dis-je » = elle parle d’elle, concentre sa tirade sur ses sentiments, témoigne d’une démarche introspective, Phèdre observe ses propres états de conscience.
- « Innocente à mes yeux, je m’approuve moi-même » : c’est une délivrance pour Phèdre car pendant des mois elle a caché son amour et a failli en mourir.
-« fol amour qui trouble ma raison » : cet amour est aussi une folie, un mal comme en témoigne la métaphore « poison ».
- « ces dieux qui se sont fait une gloire cruelle/ de séduire le cœur d’une faible mortelle » v.16.17 = Elle prend sa défense.
- « venge céleste » : périphrase = ne sait pas de qui elle parle, elle ne nomme pas venus car elle la craint.
Elle explique à Hippolyte qu’elle est autant victime que lui.
Dans ce début de tirade, la violence du discours est mise en exergue grâce aux mots, et à la fin, grâce aux gestes.
- « abhorre » : registre soutenu = elle a conscience qu’elle ne peut pas l’aimer : combat horrible.
- v17-19 : anaphore du mot dieux incarne un paradoxe : elle est folle mais a des raisons de l’être.
-cet amour est une souffrance physique : champ lexical du corps humain : « flancs », « mon sang », « le cœur » + champ lexical de la mort « feu », « fatal », « languir », « larmes », « tremblante ».
...