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Philosophique de Voltaire intitulé « Candide »

Cours : Philosophique de Voltaire intitulé « Candide ». Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Avril 2016  •  Cours  •  907 Mots (4 Pages)  •  1 168 Vues

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Le corpus proposé à notre analyse est composé de quatre textes. Le premier est un extrait du chapitre III du conte philosophique de Voltaire intitulé « Candide » datant de 1759. Le second est un extrait du chapitre III du roman de Stendhal intitulé « La chartreuse de Parme » édité en 1839. Le troisième texte est un extrait du roman de Louis Ferdinand Céline intitulé « Voyage au bout de la nuit » datant de 1932. Enfin, le quatrième texte est un extrait du roman d'Ahmadou Kourouma intitulé « Allah n'est pas obligé » édité en 2000. Ce corpus à pour point commun la dénonciation de la guerre et de ses atrocités. Nous allons donc traiter des deux formes de narrations différentes utilisées par les auteurs pour dénoncer la guerre.

Tout d'abord, nous allons traiter de la place du narrateur dans les textes de Voltaire et de Stendhal. En effet, ces deux textes ont pour point commun un narrateur omniscient ; c'est à dire que narrateur sait absolument tout ce qui se passe dans l’histoire, ainsi que tout ce que les différents personnages pensent. On peut donc constater que dans « Candide », le narrateur décrit tout d'abord la guerre de manière méliorative ; pour cela il utilise une accumulation d'adjectifs positifs dès le début : « si beau, si leste, si brillant, si bien organisée que les deux armées » (l.1). Mais son avis change lorsqu'il commence à énumérer dans une accumulation les instruments utilisés en temps de guerre comme « les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours » (l.2). Il insiste ensuite sur des armes particulières qui sont « les canons » (l.3), « la mousqueterie » (l.4-5) et « la baïonnette » (l.6) et sur le nombre très impressionnant de victimes qu'elles ont provoquées comme l'indique « six milles hommes de chaque coté » (l.4), « neuf à dix milles coquins » (l.5) et « quelques milliers d'hommes » (l.7). Ensuite, le narrateur décrit l’antihéros du roman, Candide, essayant de fuir le champ de bataille mais tombant devant un village dévasté. Ici, le conteur décrit grâce au registre réaliste et pathétique le tourment dans le quel se trouve le « village abare que les Bulgares avaient brulé» (l.13) ; il utilise une accumulation d'image d'horreurs comme le prouvent les termes « vieillards criblés de coups » (l.14), « femmes égorgées » (l.15), « mamelles sanglantes » et « éventrées » (l.16), « à demi brulées » (l.17-18) et « des cervelles étaient étendues […] à coté de bras et de jambes coupées » (l.19). On retrouve ces visions d'horreur dans l'extrait de « La chartreuse de Parme » où Fabrice del Dongo le héro de l'histoire combat lors d'une bataille napoléonienne. En effet, le narrateur lui aussi omniscient nous montre également des images d'horreurs grâce à un registre réaliste et pathétique comme le donne à voir «cadavres » (l.8), «criaient […] pour demander du secours » (l.10), « malheureux blessé » (l.14) et « un cheval sanglant qui se débattait […] en engageant ses pieds dans ses propres entrailles » (l.39-40). De plus, grâce au narrateur nous pouvons voir la naïveté du personnage qui n’analyse pas mais constate simplement et voit la guerre uniquement par rapport à lui et au fait qu’il a enfin vu ce qu’était la guerre comme

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