Oral sur la controverse de Valladolid
Commentaire d'oeuvre : Oral sur la controverse de Valladolid. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lamia_782 • 3 Mai 2021 • Commentaire d'oeuvre • 845 Mots (4 Pages) • 3 187 Vues
La controverse de Valladolid écrite par Jean-Claude Carrière est un roman historique qui sera par ailleurs adapté au théâtre un an après sa parution originale en 1992.
Cette controverse a été organisé par le pouvoir au XVIème siècle afin de juger si oui ou non Dieu avait doté les Indiens d’une âme et s’ils peuvent être considérés ou non égaux aux Espagnols. Les deux parties de la dispute seront représentés par le philosophe Juan Ginés de Sepulveda et l’homme d’église, Bartolomé de Las Casas. Alors que le premier argumente en faveur de la colonisation, le second défendra coûte que coûte le peuple indien.
Jean Claude Carrière parvient à dramatiser la dispute en lui donnais la forme d’un procès où le légat joue le rôle de président du tribunal en orientant les débats, distribuant la parole et en rendant le verdict. Grace a cette structure, le lecteur est inviter a peser les arguments des deux camps, à pendre parti et enfin à attendre impatiemment le verdict. Cette mise en scène m’a permis d’accrocher à l’histoire.
Bartolomé de Las Casas et Sépulvéda utilisent différents styles d'argumentation pour défendre leur thèse . Nous trouvons les arguments philosophiques utilisés par Sépulvéda, il cherche davantage à convaincre : en philosophe reconnu, il s’appuie sur Aristote et la religion. De surcroit, très doue en rhétorique il tente dès le début de discréditer son adversaire en lui posant une serie de question. Ce type d’argumentation m’a paru bien plus faible du a l’utilisation de prejuges que je trouve absurde.
Puis Las Casas utilise la prise à témoin du public pour mêler celui-ci dans le débat. Dans les propos de Las casas nous pouvons observer des hyperboles et la présence d’exemple ,ce qui permet d'insister sur l'indignation qu'il éprouve envers la maltraitance des Indiens.
Le personnage de Las Casas m’a réellement intrigué,il s'implique également beaucoup dans ce débat ce qui rend son argumentation plus vivante et plus intéressante.
Certains passages m’ont réellement touché et m’ont fait ressentir de l’empathie envers les indigènes. Il dont l’objet d’ expérimentations, On les dévisage, les touche, les sent comme s'ils ne sont que des animaux on détruit une de leurs idoles .L’événement qui m’a le plus choqué ne peut que être lorsque le bébé est arrache des mains de la mère en pleurs. Je me demande comment il est possible d’être aussi froid et sans pitié.
J'ai décidé de vous présenter un extrait des paroles du supérieur, car c'est le dénouement d'une grande discutions.
«S’il est clair que les Indiens sont nos frères en Jésus-Christ, doués d’une âme raisonnable comme nous, en revanche il est bien vrai que les habitants des contrés africaines sont beaucoup plus proche de l’animal. Ces habitants sont noirs, très frustes, ils ignorent l’art et l’écriture, ils n’ont jamais construit que quelques huttes.»
Ce passage valide l'argumentation de Las Casas puisque celui-ci emporte la controverse malgré qu'un autre peuple soit remis en cause. Jean-Claude Carrière montre ainsi que les décisions politiques peuvent améliorer le sort des hommes.
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