Ophélia, Rimbaud

Ophélia

I) Carte d’identité

Auteur : Rimbaud Date d’écriture de l’oeuvre : 1871

Mouvement littéraire de l’époque : romantisme Registre de l’oeuvre : p

« Ver à retenir » :

«Sur l’onde calme et noire où dorment les étoiles / La blanche Ophélia flotte comme un grand lys» (lg 1-2)

II Lecture Analytique

A, Histoire

Au 19ème siècle, en France, on découvre les œuvres de Shakespeare qui sont jouées au théâtre. Une de ces pièce, Hamlet, va rencontrer un immense succès chez les artistes (écrivains + peintre) de l’époque. Dans cette pièce, une jeune fille (- de 18 ans) meurt mystérieusement et son corps est retrouvé, flottant, sur une rivière. C’est cette scène qui fit fureur et qui a fait d’Ophélia une icône incarnant l’âme romantique.

Un grand nombre d’artistes à cette époque, s’emprécèrent de créer des peintures ou des textes, par exemple, afin de se faire connaître.

Ce fut le cas pour Rimbaud dans son poème Ophélia (tiré du recueil « Cahier de Douai »). Dedans, Rimbaud veut réécrire le mythe littéraire de la jeune noyée afin de prouver son talent tout en livrant sa vision personnelle.

Il va pour cela diviser son poème en 3 parties. La 1ère, présente la scène de la mort d’Ophélia sous un angle parnassien (il imite ses maîtres). La 2ème, évoque le drame d’Ophélia et dans la dernière partie, il explique sa vision du rôle du poète (il tente de surpasser ses maîtres)

B, Analyse

Partie I ( strophes 1 à 4) :

Rimbaud imite la peinture lyrique de Millais et le style des Parnassiens (→ ils font de la poésie de l’art)

Contraste entre l’obscurité du ciel + de l’eau avec la blancheur d’Ophélia.

Elle est décrite comme une belle noyée, allongée sur l’eau et dérive lentement.

Rythme lent accentué par l’allitération en « L » et par les diérèses.

L’onirisme du tableau est propice au rêves se dvt dés le vers 1 où le ciel et l’eau se confondent.

Ophélia métamorphosé en lys par sa pureté + vierginitée et parce qu’elle se font dans le paysage

La nature l’accueille et lui chante un chant funèbre (→ allitérations en « L », « S », « R » = un bercement )

inscription de l’histoire d’Ophélia dans les mythes par la présence d’une part d’une image qui s’éternise via l’anaphore «Voici plus de 1000 ans» (vers 5) et d’autre part par le fleuve calme et noir qui fait référence au Styx.

Partie II (strophes 5 à 8) :

L’ensemble a une musique plus dramatique pour exprimer les sentiments d’Ophélia.

Le vers 17 illustre une mort violente d’Ophélia (Verbe au PS), cette image intéresse le poète qui fait surgir sa voix et

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