Obmorok Esther, Esther, Racine, 1688, Acte II

     Pistes pour la L.A n°2 L'évanouissement d'Esther Esther, Racine, 1688, Acte II, scène VII  p48- vers 684 p50

genre : théâtre  : mise en scène, théâtralité ( tout ce qui est hors du texte écrit ), rapports de force, double énonciation

/ tragédie : fatalité, péril, mort, grandeur du héros ( de rang noble), style haut [comédie : héros de basse condition, style bas] La Poétique d'Aristote

théâtre Esthétique classique XVIIe siècle : „instruire et plaire“ Racine préface de Bérénice (Horace placere docere movere). Style simple et sublime : ravir et transporter le spectateur

règle des 3 unités (lieu / temps / action), vraisemblance, bienséance.

Thème du texte / enjeux : ce qui se joue dans le texte en faisant attention aux bornes du texte. Mettre en tension des notions, dégager des paradoxes

trouver problématique / plan de cet extrait .

Comment l'évanouissement d'Esther permet-il d'accélérer la tension dramatique?

Comment Esther suscite-t-elle la pitié d'Assuérus?

I Un discours pathétique

II Fonction de l'évanouissement

De quelle façon l'évanouissement d'Esther permet-il de toucher le roi et le spectateur?

Comment la détresse d'Esther est-elle mise en scène?

I Une situation tragique

II L'avènement d'une héroïne

Comment se manifeste l'action d'Esther?

I L'effroi tragique

1. une victime du pouvoir ?

2. L'évanouissement

II Le succès de l'heroïne

1. la grâce de ses discours
2. atteint le roi vertueux

Que nous révèle l'évanouissement d'Esther sur la notion d'héroïne tragique?

I Une situation pathétique

1. un moment de faiblesse : l'évanouissement  
2. une rhétorique de l'humilité  
3. la détresse d'Esther

II La force de l'amour

1. la détresse/ le trouble  du roi
2. un roi touché par la grâce
3. le succès d'Esther

III Un moment sublime

         1. mise en tension de la faiblesse et de la grandeur

• Paradoxe entre la toute-puissance du roi et son amour pour Esther
• Esther : crainte / Assuérus : incompréhension
• une action spectaculaire : une action à la fois faible et grande
• trouble, une femme faible

1. simplicité et sublime de l'action et du discours

 une rhétorique de l'humilité où l'éloge d'Assuérus produit un deuxième effet spectaculaire : il est touché par la grâce de son discours

confrontation de pouvoirs : de la parole / de l'action; pouvoir humain / divin , terrestre / céleste

   3. Enjeu

la question de l'identité d'Esther :

l'origine juive cachée / la reine perse

la toute-puissance de Dieu qui guide les Rois. Contexte : France fille aînée de l'Eglise, Discours sur la providence divine Bossuet : légitimer les actions royales. Racine nommé historiographe du roi.

 De prime abord, le scène 7 de l'acte II présente en son début une situation pathétique.

         L'héroïne éponyme est mise en scène dans un moment de faiblesse. Ce moment est extrême puisque la détresse intérieure se caractèrise par une perte de conscience, un évanouissement. L“hyperbole „je me meurs“ rend compte du paroxysme, de même que l'allitération en „m“  en évoquant des labiales évoque une douceur dans l'acte de mourir. La détresse d'Esther s'exprime dans un discours pathétique.

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