Nevermore - Paul Verlaine

Paul Verlaine – Poèmes saturniens (1866), section Mélancholia, « Nevermore » Exercice : de quelle manière le souvenir est-il évoqué dans ce texte ? I- Un poème qui présente le souvenir comme révolu à jamais 1. un double souvenir : la profondeur du souvenir - le souvenir de l’automne > souvenir du poète > pronom - le souvenir des amants > discours direct - un titre évocateur > 2. un amour révolu - les amants semblent seuls > les pronoms : - les amants semblent absents au temps présent > une métaphore : > Un participe présent (v. 5) qui montre leur esprit qui vagabonde : > un attelage qui crée la surprise et souligne leur séparation : - les amants sont nostalgiques d’un temps antérieur révolu > temps verbal et superlatif 3. une relation ambivalente à l’égard du souvenir - le rejet du souvenir importun> une apostrophe répétée dans une interrogative : >une personnification : >un contre-rejet : - le souvenir est revécu par le poète qui semble envoûté > Exclamation finale, temps présent (v.12) > La chute du sonnet crée un renversement : II- Un poème qui évoque le souvenir de manière impressionniste (un tableau brouillé) 1. Le brouillage des époques - Trois époques évoquées en divers endroits du texte : une structure complexe 2. Le visage imprécis de la femme aimée, une évocation subjective - un regard décrit par un adjectif subjectif - une voix > champ lexical - une femme inaccessible ? > champ lexical de la religion > La métaphore de la voix 3. Un tableau mélancolique aux teintes ternes - le symbolisme de l’automne > - Un titre qui renvoie à un univers mélancolique > - la force du vent, symbole du temps qui passe > verbe qui renvoie à un éclat : - une couleurs terne > l’adjectif (v.4) : III- Un lyrisme atone (qui n’est pas accentué/ sans vitalité, sans dynamisme) et pudique 1. Un titre énigmatique - Pas d’explicitation claire par le poème 2. La part de l’implicite - le poète commence toujours par évoquer le paysage pour exprimer une émotion particulière > organisation du texte (v.1)//(v.12) - la réponse du poète à la femme aimée > - le baiser est suggéré : > métonymie du vers 14 - le tercet finale pourrait avoir un caractère général (effacement du poète) > temps présent de vérité générale : > Le pronom classique du poème lyrique est absent : 3. La musicalité sourde du poème - le renforcement des échos sonores rendent le sonnet plus musical ( « chanson grise » ) >une dispositions des rimes originale dans les quatrains > Une rime interne > v. 13/14 > Répétition dans le dernier tercet : > des sonorités sourdes avec la nasales : (o)(n)/(a)(n)

...