Méthode

MÉTHODOLOGIE DE LA CONCLUSION

(commentaire ou oral du baccalauréat)

LA CONCLUSION  comprend deux étapes 

ETAPE 1 : LE BILAN DU DEVOIR

1. Reprendre la problématique sous forme affirmative (ce n’est plus une question mais une réponse).
2. Résumer les différents arguments que vous avez développés et qui vous ont permis d’y répondre. Vous devez reprendre les différentes étapes de votre raisonnement (vos grandes parties). Ce bilan doit donc absolument correspondre au plan que vous avez annoncé et au développement que vous avez mené. Si vous le souhaitez-vous pouvez reprendre vos sous parties mais de façon rapide et moins formelle (sans les connecteurs) en détaillant un peu la grande idée de la partie.

A EVITER : pour conclure                                  

 UTILISER PLUTÔT : Ainsi, en définitive, donc (après le verbe), In fine …

ETAPE 2 : l’OUVERTURE

Il s’agit d’établir un lien avec l’objet d’étude ou les autres textes étudiés, il s’agit de montrer que le texte étudié trouve sa place dans un ensemble.

Vous devez donc établir un rapport entre cet extrait et d’autres éléments littéraires étudiés dans l’année ou que vous connaissez (le thème de la séquence, les grandes questions liées à l’objet d’étude, d’autres textes du groupement de texte, les lectures cursives, l’histoire littéraire, etc.)

A EVITER : la question directe (d’autant plus qu’il s’agit souvent d’une question à laquelle vous auriez dû répondre dans votre commentaire)

 UTILISEZ PLUTÔT : ce texte pose le problème de, nous pouvons néanmoins nous demander si, ce texte fait également songer à, etc. OU D’autres auteurs comme… reprendront ce thème / iront encore plus loin dans … / se souviendront de …

LA PRÉSENTATION DE L’INTRODUCTION ET DE LA CONCLUSION

Introduction et conclusion = UN SEUL PARAGRAPHE marqué par UN ALINEA

(Mais vous pouvez si vous le souhaitez aller à la ligne pour chaque étape)

Elles sont séparées du développement par DEUX ou TROIS LIGNES

Voici un exemple d’introduction et de conclusion simples pour le commentaire de la scène dernière de Médée de Jean Anouilh

Médée et un personnage mythologique très connu. Cette sorcière meurtrière et infanticide a été souvent reprise dans la littérature de l’antiquité grecque à nos jours. C’est notamment ce que fait Jean Anouilh, un dramaturge du XXe siècle. Il reprend le personnage mythique de Médée dans la tragédie éponyme, Médée, parue en 1946, juste après la fin de la seconde guerre mondiale. L’extrait étudié est la scène dernière de la pièce, son dénouement. La scène commence par la révélation brutale de son crime par Médée. Puis elle montre la réaction triviale de Jason et des autres personnages présents. En quoi les deux dialogues qui finissent la pièce sont-ils surprenants voire choquants pour le spectateur ? Tout d’abord, la scène rend frappante la révélation finale de Médée à Jason. De plus, l’auteur montre la réaction inattendue de Jason aux affirmations de Médée. Enfin, le dramaturge fait entendre le dialogue rempli de banalité et de trivialité du garde et de la nourrice, demeurés seuls sur scène.

SAUT DE TROIS LIGNES APRES L’INTRODUCTION

DEVELOPPEMENT

SAUT DE TROIS LIGNES AVANT LA CONCLUSION

        In fine, (A= alinéa, C= connecteur de conclusion) les deux dialogues qui finissent la pièce sont surprenants voire choquants pour le spectateur. (reprise de la problématique sous forme affirmative) Tout d’abord (connecteur indiquant la reprise du I.) en effet, la révélation de ses crimes par Médée est violente et brutale. (Seul le titre de la grande partie est repris par les sous parties) De plus, (connecteur indiquant la reprise du II.) la réaction inattendue de Jason qui ne semble pas vraiment affecté par la situation et continue à planifier sa vie comme si de rien n’était est choquante pour le spectateur. (reprise du II. Seul le titre de la grande partie est repris par les sous parties).  Enfin (connecteur indiquant la reprise du III), les dernières répliques du texte, sont très inattendues pour le spectateur. Effectivement, il s’agit de paroles banales et clichées prononcées par des personnages secondaires. Celles-ci sont encore plus choquante parce qu’elles sont prononcées devant les ruines fumantes de la roulotte de Médée qui témoignent de l’horreur de la scène.  D’autres artistes (mots annonçant l’ouverture) comme les peintres ou les cinéastes se sont aussi inspirés du mythe de Médée pour créer leurs propres œuvres. Ainsi Eugène Delacroix a représenté la fureur de Médée dans son tableau Médée furieuse.  (ouverture artistique sur d’autres arts)

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