Mélusine, Jean Lorrain, 1898
Commentaire de texte : Mélusine, Jean Lorrain, 1898. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar john124 • 27 Avril 2017 • Commentaire de texte • 564 Mots (3 Pages) • 3 807 Vues
La poésie est un genre littéraire très ancien aux formes variées, écrites généralement en vers mais qui admettent aussi la prose. C’est dans cette perspective que s’intitule le poème « Mélusine » écrit par jean lorrain en 1897. Ce texte tourne autour d’une fée inconnue aux yeux du lecteur mais très familiarisée par le poète. Comment est décrite cette fée dans le poème? Nous discuterons dans un premier temps d’une femme ambivalente et dans un second temps de mélusine et les autres.
Tout d’abord mélusine, à travers la description de lorrain, est une femme a double face. C’est pour cela qu’elle est attribuée de femme ambivalente.
De prime abord, elle appartient à deux classes opposées sur tous les niveaux. Tout d’abord, le champ lexical du luxe : «or», « brocart», « robe argentée »,… met en évidence la classe sociale élevée de la fée. Au temps de cette époque seul les nobles possédaient des objets de telle valeur ce qui justifie la haute classe de mélusine et son statut de noble. Par contre en avançant dans le poème nous constatons que cette femme passe de la noblesse à la sauvagerie. Le champ lexical de la sauvagerie «cheveux révoltés », « saignante », « œil hagard », « aubépines »,… met en relief l’aspect sauvage et agressif du personnage. En effet, ce champ lexical ne répond pas aux critères de la fée traditionnelle supposée douce et serviable.
Ensuite, cette fée a aussi deux caractères contradictoires. Tout d’abord le vocabulaire mélioratif « splendeur », « clartés divines », « éblouit » utilisé par Lorrain souligne le caractère charmant de Mélusine. Il fait l’éloge de la beauté de cette fée, de plus il la décrit comme source de luminosité, « clartés », « éblouit » sont des termes utilisés pour le soleil. Par contre, le champ lexical du danger « saignante », « aubépine » met en évidence la coté dangereux du personnage. Cet aspect dangereux contredit l’image suggérée au début du poème ainsi que l’image charmante de la fée.
D’où Mélusine passe de la fée noble et charmante a une fée sauvage et dangereuse. De plus, ce personnage joue un rôle sur la nature mais aussi sur les autres.
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