Montaigne, Les Essais
Commentaire de texte : Montaigne, Les Essais. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sabibi311111 • 30 Mars 2020 • Commentaire de texte • 1 529 Mots (7 Pages) • 843 Vues
Bonjour je vais vous présenter le texte 1 de Montaigne extrait du livre « Les Essaie » livre 3, du chapitre 6, Décoche
Tout d’abord qui est Montaigne?
Montaigne est un philosophe mais également un essayiste c’est à dire un auteur qui écrit des essais donc des textes à caractère philosophique qui sont des réflexions sur la vie, la mort, le temps qui passe et plein d’autre thèmes éxistenciel….
Il a vécu au 16ème siècle,fameux siècle de la Renaissance et de l'Humanisme, qui est un courant mondial littéraire dont il est la figure emblématique.
L’Humanisme est un courant de pensé idéaliste et optimiste qui place l’homme au centre du monde et honore les valeurs humaines, ce courant ce base par rapport à l’homme ainsi qu’à son lien sociale et plus seulement par rapport a Dieu.
Montaigne est également connu pour avoir beaucoup voyagé notamment en Europe, ce qui pour l'époque était hors du commun, puis dans la deuxième moitié de sa vie et pendant près de 20ans il s'installe dans le château familial, près de Bordeaux, où il consacré son temps à l'écriture, et à la réflexion sur soi, et sur les autres.
Je Vais Donc Vous Lire Le Texte!!
Dans ce texte,d’ailleurs l’altérité et la relation à l’autre est intérogé
Notre projet de lecture est le suivant: En quoi ce texte est-il une mise en garde par rapport à la colonisation ?
Il y’ a dans ce texte deux mouvement:
-Le premier mouvement de la ligne 1 jusqu’à «menace» ligne 9 C’est le Récit de la conquête d'un pays lointain par les Espagnol, c’est aussi la mise en place de la colonisation et de ses règles par les colonisateurs donc les espagnol
-Le deuxième mouvement de la ligne 9 «la réponse fut-elle» jusqu’à la fin est la réponse du peuple colonisé, qui reprend les arguments des espagnols pour les retourner contre eux. c’est donc une opposition contre l'envahisseur.
Donc le premier mouvement commence avec « En côtoyant la mer à la quête de leurs mines : on voit des la première ligne le souci de conquête : on a une forme au gérondif (en côtoyant) qui montre que les espagnols sont en train de le faire, et sûrement qu'ils le pratiquent depuis longtemps : la colonisation est donc une pratique courante pour eux.
De la ligne 1 à 3 on a le nom des colonisateurs donc « les Espagnols », mais pas celui des colonisés, c’est fait exprès de la part de Montaigne qui fait tout pour que les colonisés soient pris dans leur généralité : il parle ici de tous les peuples qui ont souffert à cause des espagnols ( il est également pertinent de souligner que Montaigne a choisi de contourner la censure de la France en parlant des Espagnols car biensur les francais étaient également de grand colonisateurs qui ne sont pas épargné par cette critique)
il y’a une Image du pays qui donne envie, positive grace a ces 3 adjectifs « contrée fertile, plaisante, fort habitée »
le mot « remontrances » a un double sens : à la fois des reproches, et dans ce cas on peut reprocher aux espagnols d’etre très culottés de se permettre de faire des reproches a un peuple qu’ils ne connaissent pas encore, on fait généralement des reproches à des personnes que l'on connaît, et avec un motif valable.
Ces reproches peuvent aussi dire des consignes : les espagnol disent aux colonisés la manière dont ils attendent qu'ils se comportent : ils les mettent en esclavage,et donc attendent d'eux une soumission.
Ligne 3 qu'ils étaient gens paisibles, c’est un mensonge car les espagnols comme tous les colonisateurs viennent armés ! Ligne 3 à 4 ici nous avons vraiment de l’ironie car les peuples colonisés ne peuvent absolument pas savoir qui est le roi de Castille et comment pourrait-il être le plus grand prince de la terre alors même qu'ils n'en ont jamais entendu parler. Ligne 4 à 5; pareil ici les peuples colonisés ne peuvent absolument pas avoir entendu parler du Pape puisqu'ils ne sont pas catholiques ! donc on leur parle d'une chose qui leur est inconnue, comme si elle devait être connue, c’est bien de l'ironie de Montaigne qui se moque indirectement du discours des espagnols. Ligne 6, le mot tribu s'agit de tout ce que les peuples vont devoir donner, sans rien en échange de la part des espagnols, c’est une sorte de vol ! Ligne 6 à 8 : nous reconnaissons les trois piliers de la colonisation qui sont la nourriture (tel que le café, les épices, les pommes de terre, des fruits exotiques etc) , l'or donc la richesse ainsi ce que l'évangélisation, le fait d'imposer un Dieu à un peuple qui en avaient déjà. Ligne 9 : une menace qui est complète avec le verbe « conseillerai » et le therme «menace » ,sous-entend que si vous ne le faites pas il y aura des répercutions, et des morts.
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