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Molière 1665 : L'Amour Médecin Acte III, scène 6 / Analyse Linéaire

Commentaire de texte : Molière 1665 : L'Amour Médecin Acte III, scène 6 / Analyse Linéaire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Avril 2022  •  Commentaire de texte  •  1 014 Mots (5 Pages)  •  3 576 Vues

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L’Amour Médecin, scène 6 acte III  Molière 1665

Introduction :

 Jean Baptiste Poquelin dit Molière : (1622-1673) est un célèbre dramaturge. Ses pièces s’inspirent de la farce, de la comedia dell’arte, et des comédies de mœurs. Elles mettent en scène les défauts humains mais les corrigent par le rire. L’amour Médecin est une comédie-ballet de Molière en 3 actes commandée par le Roi Louis XIV. La première représentation de la pièce a lieu en 1665. Dans cette pièce, Lucinde, qui est la fille de Sganarelle, aime Clitandre en secret. Les deux amants veulent se marier mais Sganarelle, trop avare, refuse de payer une dot pour le mariage de sa fille.

Les deux amants élaborent donc un stratagème : Lucinde fait croire qu’elle est malade et Clitandre est introduit dans la maison en tant médecin. Il fait alors croire à Sganarelle qu’il va faire semblant de vouloir épouser Lucinde afin qu’elle se sente mieux.

Problématique :

En quoi le stratagème permet-il de faire aboutir le projet de mariage et, in fine, de réunir les deux amants ?

Plan :

Ier mouvement lignes 1 à  6 : Les serments entre les amants.

2eme mouvement lignes 7 à 17 : Méthodes et diagnostics du faux médecin.

3eme mouvement lignes 18 à 25 : Remède et stratagème.

1er Mouvement (ligne 1 à 6) Serment entre les amants.

Dans la première partie du texte , on peut observer deux duos qui sont formés d’une part par Clitandre et Lucinde qui s’échangent des promesses d’amour, et d’autre part par

Lisette et Sganarelle.

Lisette tente de rassurer Sganarelle quand celui-ci s’inquiète ligne 1 « il me semble qu’il lui parle de bien près »

«  c’est qu’il observe sa physionomie, et tous les traits de son visage ». c’est une réplique à double sens  (observation du « médecin » et attention amoureuse de l’amant) et double énonciation :  elle s’adresse à la fois à Sganarelle et au public. ( le public est dans la confidence).

Sganarelle a quelques soupçons, semble possessif vis à vis de sa fille.

**Clitandre et Lucinde s’échangent des promesses d’amour, lignes 4 et 5, avec un parallélisme de construction avec une anaphore « serez-vous »

« Serez-vous constante, Madame, dans ces bontés que vous me témoignez ?

Mais vous, serez-vous ferme dans les résolutions que vous avez montrées ? »

> »constante » promesse de fidélité.  « bontés que vous me témoignez »>euphémisme pour désigner l’amour qu’elle lui porte.

Ce sont des questions fermées qui sont donc une demande d’engagement.

Lucinde répond par une question commençant par « mais » ce qui montre son refus de répondre.

Clitandre répond « Ah ! Madame, jusqu’à la mort »

cette exclamation montre que Clitandre est envahi par ses sentiments, tout en gardant un profond respect pour Lucinde  « Madame » ; oourtoisie

«  jusqu’à la mort » : cette affirmation non verbale montre une affirmation forte de son engagement  absolu.

 Le comparatif «  je n’ai pas plus forte envie » ajoute encore à la force de ses sentiments.

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