Mendiant et otgeuilleux dissertation
Fiche : Mendiant et otgeuilleux dissertation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Malik Yusuf • 28 Mai 2016 • Fiche • 576 Mots (3 Pages) • 661 Vues
De plus, la liberté est perçue comme l’absence de contraintes et de ce fait est propre à soi. En effet, tout être étant différents doit trouver sa liberté seul et ne dépendre de personne malgré les circonstances qui l'entoure. Prenons l'exemple de Yéghen dans le Roman d'Albert Cossery, mendiant et orgueilleux. Ce personnage assez charismatique est l'exemple parfait que la liberté est une affaire solennelle . Ce poète optimiste, fournisseur de drogue à la laideur extrême et pensionnaire régulier des prisons du roi, trouve sa liberté et son bonheur tout seul. Ce personnage marginal du roman écope dans le troisième chapitre du roman d'une peine de prison de huit mois mais contre tout attente s'en réjouie << ces périodes de prison n'étaient pas du tout désagréable [...] d'une vie de nomade >> (p. 41), lors de son incarcération il évoque <
De plus, la liberté est un concept qui n’est pas acquis. En effet, il faut tout faire dans le but de l’atteindre. Gohar, l’un des personnages principal du roman Mendiants et orgueilleux écrit par Albert Cossery, est la représentation parfaite d’être prêt à tout au nom de la liberté. En effet, il a commis un meurtre pour atteindre sa liberté à lui : aller vivre en Syrie et cultiver le hachisch. Allant contre toute conception de la réussite instaurée par la société, il a quitté son poste de professeur universitaire, lassé par cette vie où ses pensées n’étaient pas les siennes, il tient maintenant les comptes et rédige des lettres d’affaires dans une maison close. Ce travail bien que peu rentable, « […] lui procurait une source inépuisable de joie, une joie généreuse et sans mesures. » (p.25) et « […] lui suffisait amplement pour vivre. » (p. 25) mais son rêve absolu, sa notion à lui de liberté était de partir vivre en Syrie où la drogue était légal. Lors de sa rencontre avec Arnaba, une jeune prostituée, son rêve est devenu une « […] réalité proche et tangible » (p.34). À la vue des bracelets qu’elle portait, il savait que ces bracelets seraient salvateur et il n’eut plus qu’une seule pensée : « […] évaluer la quantité exacte de drogue qu’on pourrait acheter avec une pareille fortune » (p.34). Il les lui fallait plus que tout, il le savait et était prêt à tout pour les avoir, « […] oui, il lui fallait tuer cette fille » (p.37). Il finit par la tuer car il pensait que c’était son seul moyen d’accomplir son rêve de liberté totale. Gohar a donc renoncer dans un premier temps à sa liberté économique et financière puis a grandement mis en péril sa liberté physique en tuant la jeune prostituée pour atteindre une forme de liberté absolue.
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