Marseille / Débarcaderes / Jules Supervielle
Commentaire de texte : Marseille / Débarcaderes / Jules Supervielle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Doominounet • 18 Février 2022 • Commentaire de texte • 980 Mots (4 Pages) • 1 284 Vues
Lennart Commentaire sur le texte type Bac 1ere2
Plate „Marseille“ CIV
„Marseille“est un poème tiré du recueil „Débarcadères“ par Jules Supervielle écrit en 1922. Le recueil regroupe des descriptions de ports. Marseille est un poème en vers libre qui fait l'éloge de la ville du Sud. Nous allons étudier l'oeuvre et allons répondre à la problématique suivante: En quoi consiste la relation du narrateur à la ville de Marseille?
Nous allons d'abord nous interesser à l'image de la ville que le poème projette. Pour ensuite étudier le lien de l'auteur avec Marseille.
Le poème assimile Marseille au monde sous marin et à la mer, l'origine du vivant. Le premier Vers établi que Marseille est „sortie“ de la mer. C'est notamment une Allusion à l'époque de l'Antiquité, plus précisement à la désse Vénus qui est dit d'être marché, surgit hors des torrents. Cela peut également être interprété à une allusion de l'origine de la ville, fondée en 620–600 av.Chr .
Marseille peut également être percue comme une ville presque sous-marine: “Et les cafés enfantent sur le trottoir hommes et femmes de maintenant avec leurs yeux de phosphore,” Marseille est riche de ses habitants qui ne cessent de croître comme le montre la personnification du café. “yeux de phosphore”, “chaises frétillantes”. La ville semble envahie par la mer qui transforme peu à peu les habitants et les chaises en poissons ce qui intensifie l'idée que Marseille appartient au monde marin et y trouve son origine.
Supervielle emploie aussi le vocabulaire du soleil, symbole de vie: „lèvent les bras pour ce partager le ciel“, „le soleil pense tout haut“, „grande lumière“. Superveille crée ainsi une impression centrale et presque mythique autour de Marseille. Le soleil est personnifié plusieurs fois, c'est un élément très assimilé au Sud mais le poème renforce l'idée en présentant le soleil comme une présencepermanente. Il prend part au quotidien autant dans l'esprit „Ici le soleil pense tout haut, c'est une grande lumière qui se mêle à la conversation“, que en physique „Il prend les nouveaux venus à partie, les bouscule un peu dans la rue“. Ce qui fait de Marseille une „ville lumière“, elle rayonne et est familier avec ce symbole de la joie, l'espoir et de la vie.
Le poème lui attribue également une vitalité particulière. Marseille est vivante et grouille litéralement de vie. Cette impression est liée à plusieurs éléments du poème:
-la notion de mouvement: On visualise un heureux désordre comme l'agitation des cafés „chaises frétillantes“ ou une foule d'hommes „qui disputent“ „un bruit de pied“, on peut aussi noté le vocabulaire comme „passants“ , „vivants“ ou „nouveaux venus“(Vers.5-10)
-la Positivité: La ville est exclusivement décrit méjorativement, pleine de vie. La vie y est belle et l'émotion dominant le poème est la joie „le beau rendez vous“, „réjouit“, „jolies filles“, „parler avec douceur“(Vers.4-15)
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