Marivaux: les Fausses Confidences
Dissertation : Marivaux: les Fausses Confidences. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lolo170305 • 15 Juin 2022 • Dissertation • 838 Mots (4 Pages) • 509 Vues
Le terme « théâtre » vient du grec et désigne un édifice d’où le public regarde un spectacle. Il est conçu avant tout comme un divertissement collectif qui nécessite de garder l’intérêt de public. Pour cela l’intrigue doit être dynamique, riche en rebondissement et de moment imprévu. Pour y parvenir les écrivains ont recours à des stratagèmes comme c’est le cas dans Fausses Confidences écrit par Marivaux jouée la première fois le 16 mars 1737. C’est un écrivain et romancier français connu pour son théâtre. Jean Rousset écrit en 1962 dans formes et significations à propos des Fausse Confidences « la masque par excellence, c’est la parole ». Chez Marivaux la parole constitue un masque social. C’est un instrument de pouvoir car il est difficile de percevoir la sincérité des personnages. Elle est donc utilisée comme un stratagème. Cette affirmation de Rousset ne s’appuie que sur le texte or le théâtre s’appuie aussi sur ce qui est visuel. « le théâtre est autant visuel qu’auditif citation de Eugene Ionesco dans Notes et contres notes. La parole est-elle le seul stratagème dans la pièce ? Dans un premier temps nous verrons qu’en effet la parole est le masque par excellence puis par la suite que Marivaux la complète par les moyens scéniques qu’offre le théâtre.
La parole est un élément omniprésent dans la pièce qui permet les stratagèmes. Pour le définir, c’est simple il se défini par une manipulation d’une personne ou de ses sentiments en utilisant des ruses, des mensonges pour arriver à un but destiné qui est souvent avantageuse à notre égard.
Le langage permet un double discours autrement dit c’est le fait de semblait parler de quelque chose pour faire passer un autre message. On retrouve cette idée dans l’acte I scène 14 où Dubois le grand stratège de cette pièce forme un duo avec Dorante son ancien maître. Ils vont s’unir tous les deux pour parvenir à un stratagème redoutable qui consiste à confronter en permanence Araminte, qui est veuve à l’amour de Dorante pour qu’elle n’est plus qu’un seul dilemme à la fin : l’Epouser ou le licencier. Pour ca le jeune homme la séduit et Dubois tout en donnant l’impression de critiquer son ancien maitre va venter ses mérites et chercher à attirer sa jalousie en lui avouant l’existence d’une présumée rivale qui cherche par tous les moyens, mais sans succès, à séduire Dorante qui reste, soi-disant fidèle à son amour secret pour Araminte. Cette Stratégie subtile qui vise à flatter indirectement la riche veuve et à lui faire désirer Dorante semble fonctionner à merveille. Acte I scène 14 Dubois dit : « Oui, Madame, actuellement, une grande brune très piquante, et qu'il fuit. Il n'y a pas moyen ; Monsieur refuse tout. Je les tromperais, me disait-il ; je ne puis les aimer, mon cœur est parti. Ce qu'il disait quelquefois la larme à l’œil ; car il sent bien son sort.» Ainsi Araminte voit Dorante comme le meilleur des maitres et fait naitre de l’intérêt pour celui-ci. Ce stratagème est une réussite qu’on retrouve grâce au dénouement. Araminte ressent du désir de la confiance voir de la pitié pour Dorante afin que tous ses sentiments mélange produise un amour telle qu’il peut détruire les barrières sociales qui oppose le jeune homme bourgeois mais sans argent et la veuve extrêmement riche.
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