Marie, vous avez la joue aussi vermeille... Ronsard

Relevé

identification

analyse

V1 « Marie » + «  vous »

apostrophe

Adresse directe à la jeune femme – objet de la déclaration d’amour

V1 «  vous »

Pronom personnel

Marque de respect propre au 16es

«  joue » v 1, « cheveux » v 2, « oreille », v 4, « lèvres » v 6, « yeux » v 7, «  tétins » v 9…

Champ lexical du corps

Insistance sur chaque partie du corps, le poète s’attarde et détaille chacune. + progression : on part de la tête pour descendre vers le bas du corps au fil du poème.

V 1 – 2 «  aussi vermeille que.. »

Comparaison + comparatif d’égalité

Marie est comparée à une rose, fleur réputée pour sa beauté et sa fragilité. Comaraison souvent utilisée par Ronsard (cf Cassandre : « Mignonne allons voir si la rose.. »

V1 -2 : aussi vermeille qu’une rose de mai » :

enjambement + assonance en [é]

Fluidité, harmonie de la comparaison

«  rose » v 2, « châtaigne », abeille », « miel, «  printemps »

Champ lexical de la nature

Association de la jeune femme à la nature pour insister sur sa fraicheur et son absence d’artifices.

«  vermeille » v 1

diérèse

Importance de la sensation visuelle

«  vermeille » v 1, «  couleur de châtaigne », v3, « lait »

Champ lexical des couleurs

Importance des perceptions visuelles dans ce portrait

«  mignarde » v 5, «  doux », «  savoureux »

Adjectifs qualificatifs mélioratifs

Insistent sur les qualités de Marie

«  mignarde » v 5, « forma » v 6, miel » v6

Allitération en m

Gourmandise et sensualité

V1 -2

V2 – 3

V5 - 6

Nombreux enjambements d’un vers à l’autre

Fluidité du poème, pas de rupture // fluidité de la beauté de Marie, harmonie de son physique.

«  Quand vous étiez petite »

Imparfait + indicateur temporel

Rappel de l’enfance, souligne la jeunesse de Marie

« Mignarde abeille », « miel »

métaphore

Sensualité de Marie. L’abeille s’est posée sur les lèvres de Marie, elle a réalisé le fantasme du poète.

«  miel savoureux »

Groupe nominal

Perception gustative étroitement liée au portrait.

«  ses traits » v 7

Groupe nominal pluriel

Evoque les flèches de Cupidon qui fait tomber amoureux celui qui les reçoit. Le poète est tombé amoureux.

«  la voix à nulle autre pareille » v 8

Comparatif de supériorité absolue + hyperbole.

La voix de marie est exceptionnelle

« Amour laissa ses traits »

« Pithon vous fit la voix »

parallélisme de construction

Les différentes parties du corps de Marie sont aussi belles les unes que les autres.

«  tétins comme deux monts de lait » v 9

comparaison

Une strophe entière consacrée aux seins de Marie : insistance de la sensualité de Marie.

«  qui pommellent » v 10

Proposition  Subordonnée relative

Rappelle la pomme, le fruit défendu au jardin d’Eden

«  nouvelet », « printemps » , « boutons »

Champ lexical du bourgeonnement

Fraîcheur et jeunesse de Marie

«  châsse » v 11

métaphore

Insiste sur la beauté des seins de Marie , comparés à des bijoux qui doivent être protégés.

«  Junon », « les Grâces », «  amour », «  Pithon », «  Aurore »

Champ lexical des divinités

Ce sont elles qui ont paré la jeune fille de ces beautés ☞beautés idéales et parfaites car divines.

«  Et le front, et la main »

Parallélisme de construction

Equilibre parfait de la jeune femme

«  des Grâces, votre sein » v 12

Ellipse du verbe ( = pas de verbe)

Souligne le lien étroit entre la jeune femme et les divinités ainsi que l’illustre la proximité spatiale de ces deux mots dans le poème.

«  Mais » v 14

Connecteur logique de l’opposition

Contraste.  Opposition entre l’éloge du physique de Marie et la critique de son caractère sévère.

«  Vous avez » v 1 / «  Vous avez » v 14

parallélisme

Premier et dernier vers du poème. Enfermement. Circularité du poème.

«  fière » v 14

diérèse

Insistance sur ce mot : c’est sa fierté qui l’empêche de céder aux avances du poète.