Marie d'Apollinaire
Commentaire de texte : Marie d'Apollinaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar raph1234 • 10 Juin 2019 • Commentaire de texte • 472 Mots (2 Pages) • 898 Vues
Comm s'énonce la plainte amoureuse?
I - En évoquant une histoire d’amour
1/Évocation première d’une période heureuse de la liaison amoureuse
Marie → anagramme de “aimer”
période heureuse : 1ère strophe : rythme allègre de la danse évoquée, répétiton du verbe associé
promesse de mariage avec les cloches
allitération en s : sonorités guillerettes
souvenir pas figé dans la mémoire : nombreux temps verbaux
mais quintil finit sur note grave → amour sous le joug de l’angoisse
2/Une fin d’amour inéluctable
difficultés à partir de la 2eme strophe du poète à se remémorer les souvenirs: vers énigmatiques, n’arrive plus à formuler souvenir : “lointaine” , “silencieux” + intensif “si” + modalisateur “semble” → bonheur n’est plus que chant lointain
poète n’arrive pas à s’exprimer ou à expliquer : musicalité du vers (allitération et diérèses) remplace le sens (strophe 2) car moins important et met en relief la disparition de l’être aimé
caractère ambigu du sentiment amoureux : mot masque + isolement alexandrin collé dans un poème d’octosyllabes → esthétique de la surprise
opposition dans l’alexandrin trace figure impossible amour
poète seul dans le 5eme quintil : // “sous le pont mirabeau” , n’évoque pas Marie après rupture + fleuve = larmes + passage inéluctable du temps
II - Par l’évocation de l’angoisse du temps
1/Perception habituelle du temps déstabilisée
variation des temps verbaux: présent et imprafait confondus et sur le même plan alors que futur incertain mis au premier plan, mode interrogatif
2/Double dégradation causée par le passage du temps
figures du passage métaphorisent lassitude du sentiment : verbe “passent” au milieu du poème → éloignement lent mais inexorable de la passion
évopcation topique à l’automne souligne lassitude (fin d’un cycle)
portrait de Marie porte stigmates de cette relation cruelle au temps (v. 1-2). touches métonymiques accomplissent évanouissement de Marie
mais chant insistant des allitérations de ces touches métonymiques lutte contre effacement : poète déstructure corps femme pour figurer amour brisé (//cubisme)
III - Par l’évocation de la souffrance
1/Le poète exploite le topos de l’amour qui ravit et fait souffrir en même temps
comme Ronsard et Louise Labbé, Apollinaire utilise des antithèses pour qualifier l’amour
lyrisme élégiaque : omniprésence je sauf 1er quintil + expression sentiment amoureux (amier et coeur) + expression souffrance → registre pathétique (mal et peine)
souffrance comparée au supplice, passion du Christ :
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