Madame Bovary
Commentaire d'oeuvre : Madame Bovary. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar louisdelmas • 17 Janvier 2016 • Commentaire d'oeuvre • 813 Mots (4 Pages) • 2 373 Vues
ORAL DE FRANÇAIS :
Texte 3 :
Extrait : « Un bal dans l’aristocratie » de Gustave Flaubert
Le texte est un extrait de l’ouvrage « Madame Bovary » qui est «Un Bal dans l’aristocratie» de Gustave Flaubert. Il est né en 1821 et décède en 1880. Cet ouvrage a prit 5 longues années avant sa publication en 1857, c’est une merveille de la littérature française. Le 19ème siècle est caractérisé par deux grands mouvements littéraires qui ont permis un véritable triomphe et une réelle évolution au roman. Le 1er des deux mouvements est le « Réalisme » qui se développe dans les années 1850 et le second, le « Naturalisme » qui lui se développe entre 1870 et 1880. Nous avons vu que le mariage d’Emma ne fut pas une réussite, c’est alors que le couple Bovary est invité à un bal chez le Marquis d’Andervillier. Emma passionné d’aristocratie et du grand monde est ravie de se rendre à ce bal. Nous allons donc nous attarder sur ce passage en nous posant la question suivante : Comment Emma Bovary vit-elle le Bal dans l’aristocratie ?
- Dans un premier temps nous verrons à quoi ressemble l’aristocratie à travers le regard d’Emma
- Dans un second temps nous expliquerons qu’est ce que le Bovarysme
- Nous verrons que Flaubert prend possession du personnage d’Emma afin de découvrir ce qu’est l’aristocratie. Nous remarquons que Flaubert décrit le monde aristocratique à travers le regard d’Emma car on peut voir que Flaubert décrit tout ce que pense Emma et ce que voit Emma c’est donc un point de vue omniscient. Flaubert va décrire le monde dans lequel Emma se trouve avec précision en utilisant des termes mélioratifs « nourriture exquise » ligne 10 ou « pâleur des porcelaines » ligne 8. Cela montre la fascination qu’Emma porte a ce monde. L’organisation de sa description se fera en 3 parties, il commencera par décrire les habits des aristocrates « leurs habits, mieux faits, semblaient […] fines » lignes 1-2 puis leurs sujets de conversations « piliers de St Pierre, Tivoli […] lune » et enfin il fera part du bovarysme au lecteur. Nous pouvons voir qu’Emma est fascinée par cette classe sociale à laquelle elle n’appartient même pas. Elle montre que les personnages se ressemblent tous et qu’ils sont indifférenciés les uns des autres et que les vieux se confondent avec les jeunes « ceux qui commençaient à vieillir avaient l’air jeunes […] jeunes » ligne 10-11. Elle trouve que les aristocrates exercent une autorité supérieure sur les autres et ne se soucis que de soucis dérisoires : « l’un se plaignait de ces coureurs qui engraissaient […] cheval » ligne 29. Flaubert souligne le fait que cela est ridicule et se moque de leur façon de vivre et de raisonner. Pour revenir à la supériorité, elle s’affiche même sur leurs mouchoirs : « mouchoirs brodés d’un large chiffre d’où sortait une odeur suave » ligne 12. Plus larges sont les lettres plus le statut social de l’aristocrate est élevé. Parallèlement « Aux noces paysannes » un autre extrait où Flaubert se moquait des paysans mais avait une part de tendresse, pour les aristocrates il n’aura pas de tendresse Ici Flaubert se moque du ridicule de l’aristocratie et de la naïveté d’Emma Bovary.
- Nous avons pu observer qu’Emma à tout analyser avec détails, chaque point important qu’elle ait pu remarquer lors de ce Bal. Elle rêvait de ce monde la depuis son plus jeune âge, elle y est dans ce monde mais seulement pour un instant, et cela l’attriste. Elle est donc touchée par le Bovarysme qui vient justement de cette femme. Elle n’est jamais satisfaite, toujours à se plaindre, elle rêvait d’un monde d’aventure au lieu de cela, elle tombe dans les mains d’un médecin de campagne et a une fille. Elle a pourtant tout pour être heureuse, un mari, une fille, une situation confortable, un toit elle est pourtant elle se plaint, c’est une insatisfaisante permanente. Elle n’appartient pas cette classe social et cela la dérange, elle se créé une vie et quand elle retombe dans le monde réel, c’est un drame, cela va la pousser au suicide. C’est une naïve et elle veut devenir aristocrate, posséder cette supériorité, cette fortune, ces dépenses etc. Mais lorsqu’elle revoit les paysans : « Elle revit la ferme, la mare bourbeuse » ligne 35, elle sombre et se dit qu’elle n’appartiendra pas a cette classe social.
Enfin, pour conclure, Emma a vécu un moment inoubliable lors de ce Bal car ca lui fait penser aux romans fantastiques de son enfance et c’était son rêve de faire parti de ce genre de classe social ne serait-ce qu’un moment. Mais au final, ce Bal ne fera que la rendre malheureuse car elle n’appartient pas à cette classe et lorsqu’elle quittera le Bal, elle devra continuer de vivre dans un monde qu’elle n’aime pas.
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