"Macbett", Ionesco, p.80-85
Commentaire de texte : "Macbett", Ionesco, p.80-85. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kaido-i • 15 Avril 2017 • Commentaire de texte • 1 174 Mots (5 Pages) • 2 922 Vues
Texte bac :
« Macbett » Ionesco (page 80à85)
Introduction :
Ionesco est un auteur dramatique et écrivain roumain et français. Il passa la majeure partie de sa vie à voyager entre France et Roumanie. Il est une figure du théâtre de l’absurde, il a écrit de nombreuses œuvres dont les plus connues sont La Cantatrice chauve (1950), La Leçon (1951) Les Chaises (1952) ou bien encore Rhinocéros (1959). Il entra, en 1970, à l’Académie française. De ses œuvres, on peut aussi compter Macbett (1972).
Macbett est une reprise du Macbeth de Shakespeare (1606). Cette pièce reprend certains aspects de celle-ci. Il s’agit ici d’une parodie sérieuse.
Nous pouvons alors nous demander en quoi cette scène absurde de transformation est une prise de pouvoir ?
Nous allons nous pencher dans un premier temps sur la caractère absurde de la scène puis sur la transformation pour finir avec la prise de pouvoir.
I-une scène absurde :
Dans cette scène plusieurs éléments mettent en valeur le caractère absurde de cette scène.
1-Le langage :
Tout d'abord avec les didascalies en effet on peut voir qu'elles reproduisent une sorte de rituel que l'on voit souvent dans les contes pour enfants par exemples « la deuxième sorcière tourne autour de la première comme pour un acte magique » il n'y a aucune crédibilité dans cette mise en scène .
Puis au début de cet extrait les sorcières s'expriment en latin entre chaque mouvements « felix qui potuit » mais dans cette scène les prises de paroles en latin non pratiquement pas de sens, le latin à l'air vide, chacun des personnages répète ces phrases sans communication tel des êtres sans âmes. Les dialogues proposent une nouvelle forme de communication, centrée sur le silence, l'incompréhension. cet échec de parole rend cette scène encore plus absurde
Car le théâtre de l’absurde tend à éliminer tout déterminisme logique, à nier le pouvoir de communication du langage pour le restreindre à une fonction purement ludique, et à réduire les personnages à des archétypes, égarés dans un monde anonyme et incompréhensible.
2-Les personnages :
En effet Ionesco entretient la confusion grâce au flottement des dénominations désignant Lady Duncan : au cours de « la scène de transformation », « la première sorcière devient Lady Duncan » ; en épousant Macbett, « La veuve de Duncan » devient « Lady Macbett ».
De plus la présence d'anachronismes accentue l'absurde en effet l'archiduchesse apparaît en bikini, les sorcières ont des faux nez.
Les personnages masculins eux perdent toute individualité pour n’être plus que l’incarnation d’un vice, la soif du pouvoir. Cette réduction les rend comiques, comme le confirme la déformation de leurs noms, qui s’éloignent des noms propres désignant les héros tragiques
Cette parodie s'inscrit dans le courant du théâtre de l'absurde à travers le non-sens des répliques. La modernisation de l'écriture et les anachronismes contribuent au grotesque et au comique des situations . Le jeu sur le langage, texte clownesque qui se répète, se double d'un jeu sur la mise à distance des procédés théâtraux.
II-La transformation :
Cette scène qui est donc chorégraphié est avant tout une transformation .
Ionesco créé des tensions et impose des images frappantes,la transformation des sorcières en jeunes femmes éblouissantes et dénudées.
1-Un rituel :
Tous d'abord
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