L’écriture poétique n’est-elle donc que l’expression du « moi » intime dans les livres 1 à 4 des Contemplations ?

Dissertation sur les Contemplations

de Victor Hugo

Introduction

Victor Hugo né au début du 19ème siècle est le chef de file du romantisme. Les romantiques font de leurs sentiments personnels des piliers de leurs œuvres. Le sentiment de mal être et de frustrations des poètes, qu’on appelle durant cette période, « le mal du siècle » pousse à ouvrir leurs cœurs dans leurs œuvres lyriques. Ce qui nous met en évidences une problématique dans laquelle nous nous demandons si Victor Hugo a fait de même pour des Contemplations (Livre 1 à 4). L’écriture poétique n’est-elle donc que l’expression du « moi » intime dans les livres 1 à 4 des Contemplations ? En premier lieu, nous observerons les éléments qui nous font penser à l’expression du « moi » intime, et en se donc lieu, nous irons comprendre pourquoi il n’y a pas que l’expression des sentiments personnels de Victor Hugo dans cette œuvre.

Paragraphe 1 : thèse

Partie a)

Dans les Contemplations, plusieurs éléments nous font penser à l’expression du « moi » intime, grâce à l’écriture poétique de Victor Hugo qui parle uniquement de sa personne et donc du « moi » intime. Effectivement, les Contemplations est un recueil lyrique, le poète exprime ses sentiments personnels, qu’il soit joyeux comme le poème 3 du livre 1« Mes deux filles », ou le poète raconte sa vie de père en décrivant ses deux filles « L’une pareille au cygne » où compare l’une de ses filles à un animal gracieux, majestueux, avec le blanc qui peut symboliser la pureté de sa fille. L’autre enjolivé comme une « colombe » qui compare la aussi, avec un animal gracieux et blanc. Le poète décrit ainsi la beauté de ses filles et donc relate de beaux souvenirs personnels puisqu’il donne son propre avis sur ses filles, et de ce fait, crée une dimension vraiment personnelle (cadre familial). De plus, Victor Hugo utilise tout le long de son œuvres le pronom personnel « je » qui renforce ce côté personnel et le lyrisme de l’œuvre. Où que les sentiments soit triste, comme lors de son ressenti qu’il utilise lors de la mort de Léopoldine, sa fille, le 4 septembre 1843, pour exprimer sa mélancolie et son désespoir, « Vous savez que je désespère ». Ce passage renforce énormément l’intimité que l’on retrouve le recueil. De se fait, le poète, par son vécu personnels et les souvenirs, exprime ses sentiments personnels, triste, joyeux, mélancolique…

Partie b)

Ainsi, le poète s’appuie sur la mort de sa fille pour crée une réelle intimité dans son recueil, on retrouve aussi toute la structure du l’œuvre autour d’un « tombeau », qui n’est autre que celui de Léopoldine, fille aînée de Victor Hugo. Cet tragique évènement du 4 septembre mis Victor Hugo dans états qui à déclenché l’écriture des Contemplations. De plus, dans la préface, le poète annonce clairement s’être structuré sur la mort de sa fille et de son tombeau « Autrefois, Aujourd’hui. Un abîme les sépare, le tombeau », se qui signifie que le recueil des Contemplations est divisée par le « tombeau » de Léopoldine, en deux parties qui composent les Contemplations, « Autrefois, Aujourd’hui. ». Cela prouve l’écriture qui se centre bien sur la mort de sa fille aînée et renforce le « moi » intime. Nous retrouvons sa Léopoldine dans beaucoup de poème comme dans le livre 4, « Pauca mea » qui signifie « peu de mots pour ma fille », qui n’est autre qu’un tombeau littéraire en son hommage. Nous pouvons aussi la retrouver dans le poème 2 « 15 février 1843 », soit la date de son mariage avec Charles Vacquerie. Cette date de fête et néanmoins malheureusement de la fameuse date du 4 septembre ou l’on retrouve dans le recueil, un poème qui la représente avec une ligne de points symbolisant le deuil du poète. De plus, il parle de l’époux de sa fille dans le dernier poème du livre 4, « Charles Vacquerie », dans lequel il évoque une fois de plus la date du 4 septembre et rappel la mort de Léopoldine qui est présente dans tout le recueil. Ainsi, tous ces éléments montre bien que les Contemplations sont construit autour de la mort de Léopoldine, qui montre bien que Victor Hugo parle de sa vie intime et uniquement de sa vie.

Partie c)

Cependant, le poète ne parle pas seulement de la mort de sa fille et se base aussi sur plusieurs périodes de sa vie. Il le dit lui même dans la préface, « Les mémoires d ‘une âme ». Ici, le mot mémoire fait référence à une autobiographie, il retrace différents moments de sa vie et mets en avant des moments du passé. De plus, nous pouvons montrer que l’idée d’autobiographie est bien présente puisque l’on retrouve des moments marquant de sa vie, en commençant par le livre 1 où il évoque sa jeunesse et ses premiers amours. On voit ainsi dans le poème 15 « La coccinelle » où l’on retrouve un jeune « farouche » qui espère « voir le baiser sur sa bouche ». Ces souvenirs de jeunesse, amoureux s’appuie sur son expérience pour relater au lecteur son souvenirs

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