Louise Labé
Commentaire de texte : Louise Labé. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lauraduff • 8 Novembre 2015 • Commentaire de texte • 744 Mots (3 Pages) • 1 192 Vues
- Louise Labé – “Je vis, je meurs…”
Intro: Labé, au coeur de l’humanisme dont elle reprend forme poétique à la mode, publie en 1555 le recueil des Sonnets.
Pièce VIII “je vis je meurs” en decasyllables s’inscrit ds tradition lyrique de celebration de l’amour + originale car évoque tourments qui y sont associés.
Plan: - désordre de l’amour
- pouvoir sans limite de l’amour
- seule défense est l’écriture poétique
- Désordre de l’amour
Amour vécu par Labé est une expérience de l’émotion qui n’est pas unique mais plurielle (sensations et sentiments).
Corps soumis aux éléments « amour feu, amour flot » embrase et engloutit « je me brûle, j’ai chaud, je me noie » = fait connaître le chaud et le froid en même tps → accumulation de nvelles sensations
+ sensations visuelles, tactiles « la vie m’est et trop molle et trop dure » v3 « je sèche et je verdoie » → glisse sensation au sentiment, physique ou moral, qui sont entremêlés par succession de propositions indépendantes cf « je verdoie » évoque métaphoriquement joie de l’amour, l’ê s’épanouit comme une plante ≠ “je sèche” qui suggère peines endures par amour.
Dualité sentiment amoureux cf les constantes antitheses dans chacuns des 8 vers des 2 quatrains → deux series antithètiques du lexique des emotions - Malheur: ennuis v4, je larmoie v5, tourment v6, douleur v10, Malheur v14
- Bonheur: joie v4, je ris v5, plaisir v6, hors de peine v11, desiré heur v13
Réunion sentiments et sensations opposées en un meme vers→ désordre de l’amour et confusion qu’il suscite cf effet de symétrie du v.1
“je vis, je meurs // je me brule et me noie”
+ chiasme v 6 et 7 “et en plaisir, maint grief tourment
monsieur s’en va, et à jamais il dure” = confusion des contraires.
Plaisir = souffrance cf juxtaposition “je vis je meurs” , coordination “je me brûle et me noie” , expansion du nom “grands ennuis entremêlés de joie” , subordination “ ainsi quand…, puis quand..”
Paroxysme (plus haut degré d’un etat) des emotions→ amour deviant experience des limites de l’être, conduit extreme de la joie + au désespoir = caractère hyperbolique de la passion amoureuse.
- Pouvoir sans limite
Amour entre ds l’ame par surprise, on peut pas le maîtriser “tout à un coup” v5 repris Presque anaphoriquement au v8 “tout en un coup”
Amour inconstant: adv “inconstamment” v9 resume la confusion
Entraîne l’être du “haut” v13 vers le “bas” v14 = du present vers le passé “en mon premier Malheur” v14 + mêle les saisons en un instant: floraison et sécheresse, été et printemps cf metaphors végétales “je sèche” et “je verdoie”
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