Louis Sébastien Mercier

Depuis l’antiquité, la question de l’Homme dans la société préoccupent de plus en plus les philosophes et les intellectuels. En effet dès le XVIIIe siècle les intellectuels des lumières s’interrogent sur le statut de la femme et son sort dans la société. C’est ainsi que Louis Sébastien Mercier publie entre 1781 et 1788 le recueil Tableau de Paris qu’il dédie a l’observation des mœurs de la société. L’auteur propose au chapitre 845 un tableau ou il dénonce à travers un discours argumentatif persuasif le sort des femmes dans la société en livrant une réflexion hardie pour l’époque. De cette manière on se demande comment l’auteur dénonce-t-il le statut de la femme au XVIIIe siècle ?

Pour répondre à cette question nous verrons dans un premier temps que l’auteur nous invite à une réflexion sur le statut de la femme à son époque et dans un second temps comment parvient Mercier à faire le blâme des hommes en décryptant les comportements masculins.

L’auteur tente de persuader le lecteur en l’invitant à réfléchir sur la condition féminine XVIIIe siècle ; pour cela il expose sa thèse qui est la suivante l’homme a peur de la supériorité de la femme alors il la maintient dans l’ignorance. Celle-ci est énonce explicitement et tente de faire adhérer son destinataire. Il emploie en effet une hypothèse rhétorique audacieuse dans son premier paragraphe (ligne 2 à 4) au conditionnel pour se montrer persuasif et appuyer son hypothèse. Les termes « nature » (ligne 4) et « droit » (ligne 5) suggèrent ainsi que l’éducation est un droit naturel de la femme, ce qui est perçue comme un don de la nature « quand un être sensible à reçu de la nature une imagination vive comment lui ravir le droit d’en disposer à son gré »(ligne 4-5). Ainsi d’emblée il se place en faveur des femmes , en effet cette idée est soulignée par les périphrases mélioratif « être sensible » « imagination vive » (ligne 4-5) qui désignent la femme. De plus il fait l’éloge de l’intelligence naturel de la femme présentée au présent de vérité général. Ainsi dans ce second paragraphe il explicite sa thèse. La femme est à l’époque considère comme ayant un statut inférieure à celui de l’Homme. L’expression « l’homme veut subjuguer la femme tout entière » (ligne 22) traduit se sentiment de supériorité qu’a l’homme envers les femmes. De plus il installe un sentiment d'indignation chez les lecteurs : en effet les femmes sont privée « qu'elle ne jouisse que de la moitié de son être ». L'emploie récurant « toujours » souligne également l'effet d'habitude et qui souligne notamment la fatalité du sort de la femme dans la société du XVIIIe siècle. L’auteur souhaite donc dénoncer l’inégalité entre les hommes et les femmes grâce a un raisonnement persuasif.

L'auteur afin de dénoncer le statut de la femme , fait l’éloge de celle ci mais il procède également au blâme de l'homme.

Ainsi l'auteur procédé également au blâme de l'homme en décryptant le comportements masculins. Pour cela , il utilise un registre polémique. Sa dénonciation de l'homme est directe d’emblée il parle de « jalousie honteuse » (ligne 3), ou alors « ses vices » et « ses défauts » (ligne 11). Il évoque également sa vanité ainsi que

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