Lettre à Baudelaire

Cher monsieur Baudelaire,

Je m’appelle Stephan PICARD et malgré mon jeune âge de 20 ans, je tenais à vous adresser cette lettre afin de vous remercier pour l’œuvre majeure et pour moi la meilleure du 19eme siècle qu’est le recueil de poèmes « Les Fleurs du Mal ». En effet j’ai particulièrement été touché par ce qui est pour moi l’œuvre d’une vie, rapprochant l’aspect sensorielle et spirituelle au réel dans une poésie perfectionniste caractériser par une alchimie du mal en bien tantôt opposer et tantôt jumelle. J’ai émis une sensibilité particulière pour votre façon de détaillé un sentiment et de caractériser une émotion, je pense que la façon dont vous interprète les sentiments en utilisant les sens rend largement compréhensible et donne une dimension universelle à vos poèmes. Les sujets principaux de ce recueil sont bien évidement le beau et le mal, il est présent dans chaque partie de l’œuvre. Beaucoup de gens pense que vous cherchez continuellement de la beauté dans les choses mal surtout et essayer de comprendre d’où vient ce mal mais personnellement je pense que vous ne vous demandez pas comment le mal a été crée mais simplement que vous constatez ce mal et que vous cherchez à le guérir par le beau qui est son seul remède. Je sais assurément qu’en écrivant ce poème en 2019 il n’arrivera pas jusqu’au destinataire mais si vous n’avez plus de présence physique, vous restez très présent sur le plan spirituel et pour finir cet anachronisme je tenais à préciser que votre œuvre continue toujours a inspiré et à susciter le débat ce qui montre la modernité de ce recueil et de vous, auteur, pour l’époque. Vous êtes comme l’albatros, ridicule avec ses grandes ailes pour les hommes mais somptueux dans son milieu, car vous étiez trop moderne pour l’époque. Nés trop jeune dans une époque trop vieille. Je tenais à vous remercier également pour le fait que j’ai rencontré ma compagne grâce entre autres à votre œuvre, nous cherchions tous les deux « Les Fleurs du Mal » dans la bibliothèque universitaire et c’est comme ça que nous nous étions mis à parler de ce recueil. Je me rappelle encore que nous riions de la façon dont vous vous jouez du lecteur sur sa sensibilité vis-à-vis des choses dites moches (une charogne) ou trop belles et changez sa vision sur les préjugés.

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