Les romans sont-ils, et doivent-ils être des facteurs de connaissances historiques sur une société et/ou une période historique ?

Leborgne

Kévin

Flaubert, auteur du XIX siècle et faisant partie du mouvement réaliste à toujours prêté une grande attention à la psychologie de ses personnages. Pour cela ils les faisaient évoluer dans des environnements réalistes afin que leurs comportements soient les plus naturels possibles. Cela lui permettait de dépeindre sa  société avec la plus grande exactitude et de pouvoir la critiquer. Dans un contexte où la critique et la description la plus crue qu’elle soit de la société est sujette à controverse, comme le prouve les procès de Madame Bovary de Flaubert et des fleurs du mal écrit par Baudelaire, nous pouvons nous demander dans quelle mesure la lecture des romans permet-elle de connaitre une période historique et une société . Cette question nous pousse à nous interroger sur le rapport à la réalité des romans et leur rôle de transmetteur de connaissances ou non.                                                                                                                                                   Les romans sont-ils, et doivent-ils être des facteurs de connaissances historiques sur une société et/ou une période historique ?                                                                                                                                                                     Pour cela nous allons voir, dans un premier temps les raisons pour lesquelles les romans rendent compte d’une réalité. Puis, nous constaterons dans un deuxième temps que cette réalité est factice. Enfin, nous définirons le rôle du roman par rapports aux lecteurs.

1. Les romans reflets de la société contemporaine à son écriture 

Stendhal, dit dans le rouge et le noir : « un roman est un miroir que l'on promène le long d'un chemin » nous pourrions conclure dans un premiers temps d’après cette citation qu’un roman se doit d’être la représentation fidèle de la réalité. Nous allons donc voir à quel point les romans rendent comptent de la réalité et donc de l’histoire.

1. Peindre une société par la critique

Pour critiquer une société l’auteur doit décrire son fonctionnement. En effet il doit nous faire comprendre le système qu’il dénonce sinon le lecteur ne pourra pas comprendre la critique. Ex : Madame de Bovary.

1. Roman inspiré de fait réel

Les romans inspirés de faits et d’événements contemporains à leurs écritures permettent une connaissance des mœurs de l’époque car cela nous permet de voir les principaux enjeux de la société citée. Ex : Madame de Bovary

1. Rendre l’histoire vivante

Les romans historiques donnent vie à l’histoire en racontant « la petite histoire », cela nous permet de comprendre l’histoire au travers d’enjeux autres  que ceux habituellement étudiés. Ex : Les misérables, Victor Hugo

1. Les romans sont une fiction

Stendhal, affirme aussi que : «  toute œuvre d'art est un beau mensonge ».Nous pourrions déduire de cette citation que les romans ne sont que de vains essais de restituer la réalité, pâles illusions d’une société. Nous allons donc voir dans quelle mesure les romans ne sont que des illusions de réalité.

1. Utilisation d’archétype

Un roman aussi original soit-il, fait toujours fonctionner ses personnages sur les bases de certains archétypes. Ceux-ci bien que réalistes limitent la plupart des personnages à un, deux voire trois traits de personnalité. Ce qui n’est pas une représentation de la psyché des personnes réelles et donc des membres d’une société. Ex : Madame de Bovary, de Flaubert

1. Non objectivité et style de l’auteur

Flaubert le dit lui-même : « le style est à lui-même une manière absolue de voir les choses ». Ainsi vu que tout auteur à un style qui lui soit propre ou non, et qu’une vision absolue ne peut rendre compte de tous les points de vue de l’histoire, un roman ne pourrait rendre compte que d’une partie de la réalité et donc de l’Histoire. Ex : Texte de la question de Corpus.

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