Les précieuses ridicules - Molière
Commentaire de texte : Les précieuses ridicules - Molière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar emeline-27 • 15 Février 2017 • Commentaire de texte • 1 082 Mots (5 Pages) • 6 009 Vues
Introduction
- Auteur incontournable du paysage littéraire français, Jean Baptiste Poquelin, dit Molière, est un comédien, dramaturge et poète du XVIIe siècle. Ce grand homme, fait partie des écrivains les plus célèbres de son époque appartenant au mouvement littéraire du classicisme. Il est l'auteur de nombreuses pièces, parmi lesquelles figure Les précieuses Ridicules. Cette comédie, satirique et provocatrice , représentée pour la première fois en en 1659, est un acte en prose qui à pour but de dénoncer la société du XVIIe siècle. L'extrait que nous allons donc étudier est la fin de la scène 9 de cette pièce. Cette dernière nous fait part de la rencontre galante entre Mascarille, valet de La Grange et les deux précieuses, Magdelon et Cathos.
- Il s'agira donc de se demander comment cette scène traite t-elle de la question des apparences au XVIIe siècle ?
- Pour répondre à cette problématique, nous analyserons tout d'abord en quoi les apparences des personnages sont t-elles trompeuses puis dans un second temps, nous montrerons qu'au travers ce jeu d'apparences, se cache une réelle intention, celle de tourner les précieuses au ridicule.
Première partie: I
- Accroche : A travers son jeu de miroir, Mascarille reflète la folie des grandeurs des deux précieuses, Cathos et Magdelon.
- A: - Mode: Le grand Thème de ce texte est la mode, les vêtements, les accessoires... Mascarille se montre tel un mannequin énumérant chacun de ses attributs. Champ lexical de la mode avec « canons » (l.5); « petite oie » (l.1); « gants » (l.10). Ces mots en questions sont répartit à la 1ere partie de cette scène.
- Toujours plus: Magdelon et Cathos en veulent toujours plus et sont en attente d'une démonstration de davantage d'extravagance de la part de Mascarille. De plus, ce dernier ne cesse de poser des question (l.1/5/15) et les deux précieuses sont la pour y répondre.
- Triangle Amoureux: On a un véritable jeu de séduction qui se met en place de par la présence des 3 personnages: Mascarille, Magdelon et Cathos => 1 homme et 2 femmes. Cela va créer un triangle amoureux, Mascarille étant à la tête/au sommet du triangle. Une rivalité va naître entre les 2 filles et c'est Mascarille de par son jeu de miroir qui va jouer le rôle de médiateur.
- B: - Masque séduction: Mascarille à pour objectif d’impressionner les femmes pour les séduire, les mettre en confiance afin de remplir son contrat pour mieux se venger. Le masque qu'il porte prend tous le codes des femmes et c'est en cela qu'il va montrer leurs reflets. Il leur parle de mode car il sait que cela les intéressent. Énumération de termes évoquant la mode « plumes » (l.15) « ruban » (l.3)
- Mise en valeur Mascarille, adjectifs adverbes: Les femmes sont là pour mettre en valeur Mascarille afin d'en faire ressortir une image positive. Elles sont des faire valoir car elles n'ont de cesse de le flatter => Énumération d'adjectifs mélioratifs/laudatifs: « belles » (l.16); « haut » (l.9); « bon » (l.11). Utilisation massive d'adverbes en « -ment »: « terriblement » (l.11); «Furieusement» (l.4); « Effroyablement » (l.16); « délicieusement » (l.14). C'est un moyen d'accentuer le vocabulaire élogieux au point d'en devenir hyperbolique.
- Narcissique: On a affaire à une scène où Mascarille cherche à se venter => énumération de déterminants possessifs: « ma » (l.1), « mes » (l.5/15). Chacun de ces déterminants possessifs précèdent des noms de vêtements: « mes canons » (l.5), « mes plumes » (l.15) et on retrouve le côté très narcissique de Mascarille. Mais attention, ce narcissisme est fictif car il est tout simplement jouer. A force de vouloir donner à voir le reflet de l'autre, chaque personnages reste centré sur lui même.
- Transition: Cette scène qui se veut anodine pour le XVIIe siècle se révèle être une dénonciation des précieuses comme l'indique le titre de la pièce.
Deuxième partie: II
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