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Les moralistes classiques : visions de l’Homme au XVIIème siècle

Fiche : Les moralistes classiques : visions de l’Homme au XVIIème siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Avril 2020  •  Fiche  •  843 Mots (4 Pages)  •  657 Vues

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Les moralistes classiques : visions de l’Homme au XVIIème siècle

Les moralistes sont des écrivains qui traitent des mœurs et comportements humains, dans des formes brèves comme le

portrait, le caractère, l'essai, la maxime.

La Rochefoucauld, Maximes (1664), extraits :

- L’amour-propre est le plus grand de tous les flatteurs.

- La passion fait souvent un fou du plus habile homme, et rend souvent les plus sots habiles.

- Les passions ont une injustice et un propre intérêt qui fait qu’il est dangereux de les suivre, et qu’on s’en doit défier lors

même qu’elles paraissent les plus raisonnables.

- Si l’on juge de l’amour par la plupart de ses effets, il ressemble plus à la haine qu’à l’amitié.

- L’on veut faire tout le bonheur, et si cela ne se peut, tout le malheur de ce qu’on aime.

- Il n’y a point de passion où l’amour de soi-même règne si puissamment que dans l’amour ; et on est toujours plus

disposé à sacrifier le repos de ce qu’on aime qu’à perdre le sien.

- La plus juste comparaison qu’on puisse faire de l’amour, c’est celle de la fièvre : nous n’avons non plus de pouvoir sur

l’un que sur l’autre, soit pour sa violence ou pour sa durée.

D'après ces exemples, qu'est-ce qu'une maxime ?

Pascal, dans ses Pensées, notes inachevées publiées après sa mort (1670), décrit les contradictions profondes

de l’homme qui font sa grandeur et sa misère.

- (…) Ainsi la vie humaine n’est qu’une illusion perpétuelle ; on ne fait que s’entre-tromper et s’entre-flatter. Personne ne

parle de nous en notre présence comme il en parle en notre absence. (…) L’homme n’est donc que déguisement, que

mensonge et hypocrisie, et en soi-même et à l’égard des autres.

- L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier

s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait

encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui ; l'univers n'en sait rien.

- La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. C’est donc

être misérable que de se connaître misérable ; mais c’est être grand que de connaître qu’on est misérable.

- Cette guerre intérieure de la raison contre les passions a fait que ceux qui ont voulu avoir la paix se sont partagés en deux

sectes. Les uns ont voulu renoncer aux passions et devenir dieux, les autres ont voulu renoncer à la raison et devenir bêtes

brutes. Mais ils ne l’ont pu ni les uns ni les autres, et la raison demeure toujours qui accuse la bassesse et l’injustice des

passions et qui trouble le repos de ceux qui s’y abandonnent et les passions sont toujours vivantes dans ceux qui y veulent

renoncer.

Quels sont les thèmes récurrents dans ces extraits de Pascal et de La Rochefoucauld?

Quels liens pouvez-vous

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