Les lettres persanes
Fiche de lecture : Les lettres persanes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Angelina-jrn • 9 Juin 2021 • Fiche de lecture • 3 027 Mots (13 Pages) • 570 Vues
Angélina Jaroni 1G6
Lettres persanes
Lettre XII
Usbek raconte l’histoire des Troglodytes. Les premiers Troglodytes avaient été victimes de leur méchanceté et de leurs propres injustices, deux hommes survécurent et ont reconstruit une nouvelle communauté. Celle-ci fut basée sur la vertu, la justice, le bonheur et l’intérêt commun.
« Il y avait dans ce pays deux hommes bien singuliers : ils avaient de l'humanité ; ils connaissaient la justice ; ils aimaient la vertu »
Lettre XXIV
Rica est en voyage à Paris et décrit la ville comme très peuplée et dynamique. Il dresse ensuite le portrait de Louis XIV, et du pape. Il montre que ces autorités se servent du peuple et les manipules. Les femmes ont été les principaux acteurs d’une révolte qui a divisé la cour, le royaume et les familles. La constitution défend aux femmes de lire la Bible « puisque les femmes sont d’une création inférieure à la nôtre ».
Lettre XXVI
D’après Usbek, Roxane est heureuse, elle a été protégée du regard d’autrui. Les femmes de France n’ont pas cette retenue « Les femmes y ont perdu toute retenue ; elles se présentent devant les hommes à visage découvert, comme si elles voulaient demander leur défaite ; elles les cherchent de leurs regards ; elles les voient dans les mosquées, les promenades, chez elles- mêmes ; l’usage de se faire servir par des eunuques leur est inconnu. Au lieu de cette noble simplicité et de cette aimable pudeur qui règne parmi vous, on voit une impudence brutale à laquelle il est impossible de s’accoutumer. ». Si Roxane était à Paris, elle se sentirait outragée et regretterait de pouvoir aimer Usbek tranquillement. Roxane aurait mérité que son époux reste auprès d’elle.
Lettre XXVIII
Usbek découvre la comédie et le théâtre qu’il décrit. Puis, il évoque l’opéra. Le lendemain d’une visite dans la loge d’une actrice, il reçut une lettre de cette femme. Dans cette lettre, elle raconte qu’après sept ou huit mois à l’Opéra, un jeune abbé la mise enceinte. Elle demande donc à Usbek de l’emmener avec elle à Ispahan où elle espère faire fortune en tant que danseuse. « On dit que la connaissance la plus légère met un homme en droit d’en étouffer un autre ».
Lettre XXX
Rica fait part à Ibben que les Parisiens étaient curieux de l’approcher lorsqu’il était habillé en persan. Ils voulaient le connaître. Mais, dans un habit européen, personne ne l’approchait à part lorsqu’il disait qu’il était Persan « Comment peut-on être Persan ? ».
Lettre XXXIV
Usbek compare les femmes de Perse et de France. Les Persanes sont belles, tendres et modestes et les Françaises sont jolies, gaies et enjouées. « Il faut avouer que le sérail est plutôt fait pour la santé que pour les plaisirs : c’est une vie unie, qui ne pique point ; tout s’y ressent de la subordination et du devoir ; les plaisirs mêmes y sont graves, et les joies sévères ; et on ne les goûte presque jamais que comme des marques d’autorité et de dépendance. » Les hommes en Perse n’ont pas la gaieté des Français. Cette gravité vient du fait que les gens se fréquentent peu ; l’amitié même est presque inconnue.
Lettre XXXV
Usbek discute de la religion chrétienne et demande son avis à Gemchid. Puis il compare les religions chrétienne et musulmane. Leurs similitudes l’amènent à se poser des questions sur l’avenir des chrétiens lors de leur mort. « D’ailleurs, si on examine de près leur religion, on y trouvera comme une semence de nos dogmes. » Usbek parle d’un livre sur la polygamie, du baptême, des sept prières quotidiennes, de leurs prêtres, du paradis, des jeûnes, des mortifications, des anges, des miracles, de l’insuffisance des mérites. « Je vois partout le mahométisme, quoique je n’y trouve point Mahomet. »
Lettre XXXVIII
Pour les Européens, il ne faut pas rendre malheureuses les personnes qu’on aime alors que pour les Asiatiques, il ne faut pas renoncer à l’emprise que la nature nous a donné sur les femmes. Ils préfèrent des femmes obéissantes : « nos Asiatiques répondent qu’il y a de la bassesse aux hommes de renoncer à l’empire que la nature leur a donné sur les femmes. Si on leur dit que le grand nombre des femmes enfermées est embarrassant, ils répondent que dix femmes qui obéissent embarrassent moins qu'une qui n’obéit pas. » Ricca confirme à Ibben qu’il a pris goût aux controverses mais clôt le débat en rappelant que le Coran souligne la supériorité des hommes : « Les femmes, dit-il, doivent honorer leurs maris : leurs maris les doivent honorer ; mais ils ont l’avantage d’un degré sur elles. »
Lettre XLVI
Usbek explique a Rhédi que en France des gens discutent de la religion mais ce sont souvent ceux qui l’observent le moins. Dans n’importe laquelle des religions que ce soit, il faut d’abord être un bon citoyen. Pour plaire à Dieu, il faut d’abord respecter les règles de la société et les devoirs de l’humanité. C’est même mieux que de respecter les cérémonies car celles-ci dépendent des religions. Ainsi un homme faisait-il part de sa perplexité à Dieu lors de ses prières puisque chaque homme lui indiquait des rites différents selon sa religion. Le meilleur moyen pour suivre la religion est donc d’être un bon citoyen et un bon père de famille. « En effet, le premier objet d’un homme religieux ne doit-il pas être de plaire à la divinité, qui a établi la religion qu’il professes ? »
Lettre LI
Nargum mène des négociations en Moscovie depuis cinq ans, il regrette d’apprendre par d’autres qu’Usbek est à Paris. Le tzar est le seul prince chrétien dont les intérêts soient mêlés à ceux de la Perse puisqu’ils ont un ennemi commun, les Turcs « Il est le maître absolu de la vie et des biens de ses sujets, qui sont tous esclaves, à la réserve de quatre familles. Le lieutenant des prophètes, le roi des rois, qui a le ciel pour marchepied, ne fait pas un exercice plus redoutable de sa puissance ». Quand une personne importante est disgracié, on l’envoie en Sibérie, leur manière de recevoir les hôtes est étrange : quand un étranger pénètre dans une maison, il embrasse la femme de son hôte. Quant aux femmes, elles aiment être battues par leur mari comme témoignage d’amour. Une lettre d’une jeune fille à sa mère: sa sœur est battue par son mari et pas elle. Comme les Moscovites ne peuvent sortir de leur pays, ils ont gardé leurs anciennes coutumes. Mais le tzar Pierre le Grand veut changer les choses, développer les arts, faire connaître son pays, il est autoritaire et conquérant : « Inquiet et sans cesse agité, il erre dans ses vastes Etats, laissant partout des marques de sa sévérité naturelle. »
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