Les lettres Persanes

Dans ce texte, Montesquieu permet grâce à aux lettres persanes, de dépayser les lecteurs et de décrire le monde occidental et leurs impressions à travers le regard critique des Persans.Dans cette lettre, le personnage Rica écrit de Paris à son ami, elle lui décrit les créations étonnantes de la mode française à travers une description fantaisiste et caricaturale. Cette description loufoque cache en réalité une satire des mœurs française. Nous verrons dans un premier temps le caractère éphémère et insolite de la mode avec l'expression du changement extrême.

Le pronom « je » en début de phrase annonce un témoignage du personnage puis le verbe « trouve » de jugement signifiant l'opinion de celui ci. Également un ensemble de phrase courtes, posant le sujet, c'est à dire un Champ lexical de l'attribution vestimentaire : mode / habillés / mettre sa femme à la mode. Ensuite, «Étonnant»: un adjectif qui renvoie à d'autres problèmes et introduit le regard faussement naïf de Rica joué par Montesquieu.

Nous continuons cette première partie avec une mode de très mauvais goût.

Elle est caractérisé par une phrase complexe et par la conjonction de coordination « et » : « Quelques fois les coiffures montent insensiblement, et un révolution les fait descendre tout à coup. » Aussi caractérisé par « La mode prive les gens de leur identité et les rend méconnaissables », ce vocabulaire étrange le prouve (« méconnaît, étranger, fantaisies ») . Elle a changé l'âge du temps d'enregistrement: d'une jeune fille à une vieille femme, pour faire de son "antique" une réalité en "six mois". Cela change aussi la nationalité et la culture: elle est passée d'une femme française civilisée à une «américaine» (alors synonyme d’indigène non civilisée, que l’on représentait comme « peinte ») . Sa femme vivante a dessiné un tableau ("peinte", peinture "). Il détruit le lien familial le plus naturel: le «fils» ne reconnaît pas sa «mère».

Dans un second temps nous allons voir une aliénation à l'autre, un double asservissement de cette société caractérisé par les conséquences de la mode dans le vie quotidienne. L'auteur ne fait pas seulement un portrait des femmes de façon satirique qui suivent la mode, il dénonce les conséquences de tout cela. Elle débute par des conséquences financières c'est à dire changer de tenue cela coûte chère, en suite les conséquences architectural, la taille des robes ou des coiffures qui dicte la grandeur des portes.

Plusieurs procédé d'exagération sont utilisés critiquant la hauteur des coiffures. :

« leurs hauteur immense mettait le visage d'une femme au milieu d'elle-même.

Montesquieu souligne aussi le fait que la mode est un caprice ridicule en utilisant l'adjectif « étonnant » à plusieurs reprises.

Nous finir, nous allons voir un comparaison inattendue envers le roi.

Ce paragraphe débute brutalement et simplement par la mise en place d’une analogie entre l’attitude des parisiens face à la mode et celle des fr face à leur roi. On est loin d’un propos naïf

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