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Les grandes lignes de La fin de la croissance par Richard Heinberg

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Par   •  30 Décembre 2019  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 245 Mots (5 Pages)  •  660 Vues

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Les grandes lignes de La fin de la croissance par Richard Heinberg

Chapitre 1 – La course en ballon

Dans ce premier chapitre, l’auteur traite l’histoire des économies et l’évolution des théories économiques. Il y a bien longtemps, les échanges qu’on retrouvait étaient seulement entre chasseurs et cueilleurs que les anthropologistes caractérisaient comme étant une économie de don. Avec l’apparition de la monnaie dans les sociétés, l’économie du don à dû céder sa place à l’économie du commerce où que l’on favorise l’échange de biens et services. Lors du 18 et 19 siècles, la théorie du libéralisme économique classique a été fondée par plusieurs penseurs économistes. Elle se définit par la distribution des richesses inéquitable entre les membres de la société. Les gens dont le métier était de faire de l’argent tels que les banquiers, les négociants et investisseurs profitaient davantage de ces fortunes contrairement aux travailleurs d’usine et aux agriculteurs. Ensuite, au 20e siècle, le philosophe Karl Marx fonde la théorie de capitalisme qui repose sur le capital et tout ce qui se rapporte à la création de richesses. Le capitalisme entraina également une augmentation des inégalités, des récessions, mais aussi des expansions.

L’auteur explique l’influence des cycles économiques, des taux d’intérêts et des banques centrales. Les cycles économiques expansionnistes font en sorte que les entreprises augmentent les salaires des employés ce qui va les encourager à consommer davantage tandis que les entreprises devront emprunter pour se développer et payer les employés. La variation des taux d’intérêt influence également les cycles économiques. Plus les taux sont hauts, moins que l’on épargne et vice-versa. Les banques centrales créent de la monnaie et vient en aide sur la politique monétaire du pays. La création de la monnaie fait, depuis les 1980, augmenter les dettes de nombreux pays tel que les États-Unis.

Chapitre 2 – Le bruit de l’air qui s’échappe

En 1965, l’État américain a commencé à moins épargner et emprunter davantage et depuis cet évènement on a ressenti un ralentissement de la croissance économique. Richard Heinberg constate que la dette augmente plus rapidement que le PIB même à ce jour. Ainsi, la spéculation immobilière de 2000 à 2007 s’effondra dû à des taux d’intérêts des prêts hypothécaires faibles et à risque émise par les banques. Afin de gagner du temps pour rembourser sa dette, l’État continue de créer de la monnaie qui sert à payer une partie de celle-ci. L’auteur explique que la dette peut atteindre certaines limites, plus spécifiquement celle qui concerne l’État, les banques et les institutions financières.

L’État, étant le seul acteur avec un aussi grand pouvoir, n’a pas réussi à relancer la croissance économique malgré les deux plans de relances mis en place comparativement à d’autres états qui ont eu de grands succès. L’auteur estime que les Keynésiens qui reflètent beaucoup les idées des Démocrates d’aujourd’hui, ne semblent pas prendre la voie d’une croissance économique, mais plus vers un accroissement de la dette et l’épuisement des ressources fossiles.

Chapitre 3 – Les limites de la planète : pourquoi la croissance ne reviendra pas

Dans ce chapitre, l’auteur explique comment nous allons atteindre les limites de la planète en analysant l’épuisement des sources d’énergie auxquelles nous faisons face. Il tend à dire que nous avons atteint le pic de la plupart de nos sources d’énergie telles que l’hydrocarbure, les ressources alimentaires, hydriques et minérales. L’exploration des plus grands gisements de ressources est maintenant derrière nous alors de plus en plus difficile d’explorer de nouveaux sites et certainement plus coûteux. S’il est plus coûteux de se procurer des ressources alimentaires ou du pétrole, cela va au détriment de la croissance économique.

L’auteur mentionne également que l’industrialisation de l’agriculture a joué un rôle important sur la production alimentaire, autant positif que négatif. Les grands groupes industriels ont adaptés plusieurs techniques très néfastes pour l’environnement et aujourd’hui, considérant la croissance démographique, la demande en ressources alimentaires dépasse l’offre. Notre surconsommation et l’exploitation de nos ressources mènent à de grandes catastrophes naturelles. Ces évènements catastrophiques, nuisent à de nombreuses sociétés qui n’ont pas les moyens financiers de relancer leur économie (p.ex. séisme en Haïti). Bref, l’évolution des énergies renouvelables n’est pas encore assez avancée pour qu’elles viennent remédier à tous ces problèmes.

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