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Les fées de Charles Perrault

Commentaire de texte : Les fées de Charles Perrault. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Mars 2018  •  Commentaire de texte  •  2 168 Mots (9 Pages)  •  10 442 Vues

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« Les fées » de Charles Perrault

Intro :

Charles Perrault était un écrivain français né en 1628 et mort en 1703 à Paris. Il fait parti du mouvement des moralistes modernes, opposé à celui des anciens qui appliquent « placere/docere », amuser le lecteur pour l’instruire. Il est notamment connu pour ses contes en prose publiés en 1697. Parmi ces contes, il a écrit « les fées », nous nous demanderons dans quelle mesure il reflète le contexte du XVIIe.

 Dans un premier tps ns verrons comment L’histoire est faite pour qu’elle plaise au lecteur, puis ns verrons également comment elle peut instruire la population, pour finir avec les allusions religieuses.

I. une histoire faite pour plaire …

Cette histoire est un conte, comme l’histoire commence par il était une fois, et comme le prouve la présence d’un schéma narratif, situation initiale, une veuve et ses deux filles, élément perturbateur, la cadette va chercher de l’eau, les péripéties, les deux sœur reçoivent un don par la fée après lui avoir donné à boire, l’aînée crache des serpents et des crapaud, la cadette des diamants et des fleurs, elles sont toutes les deux chassées de chez elles par leur mère et l’élément de résolution, l’aînée meurt dans les bois, seule tandis que la cadette est récupérée par le prince et se marie avec ce dernier..

  Également, il nous rappelle l’histoire de cendrillon, avec  schéma actanciel similaire, l’adjuvant est la fée, le destinateur est le don qu’elle accorde au sujet, la cadette, qui ne cherche qu’a être honnête, douce et charitable, les opposants sont la mère et la sœur aînée, et le but est le triomphe du bien contre la mal.

C’est un conte également par la présence de merveilleux, avec la fée, la présence de la forêt, lieu de magie mais également d’angoisse et de perdition, et l’héroïne est en recherche d’une quête.

La cadette est considérée comme une domestique, elle mange dans la cuisine, fait les tâches ménagères va chercher de l’eau, et a un avis neutre, elle ne s‘exprime pas, c’est la cadette, elle na donc aucun droit de protester, quand bien même elle le voudrait, ce n’est pas permis par la société.

C’est d’ailleurs un personnage assez passif, elle ne fait rien de plus que ce qu‘elle est sensée faire, elle ne mène pas réellement de combat, c’est un peu le destin, qui l’aide à avoir le statu qu’elle mérite par rapport à sa personnalité, elle fini mariée à un prince car elle a une personnalité bonne et généreuse, elle est altruiste et elle en est récompensée, tandis que sa sœur est orgueilleuse et violente, ce qui lui vaudra la mort car personne ne voudra d’elle. Les fée qui aménent ces deux destins peuvent être considérées comme une fée marraine pour la première et une sorcière pour la deuxième.

Les contes sont considéré comme être pour les enfants, ainsi elle on une visée divertissante, mais également se sont leur parents qui leur lisent, ainsi eux même ils peuvent en comprendre le sens et en retenir des leçons. Ce qui nous améne au deuxième point, l’instruction.

II. ...et pour instruire…

Une veuve a deux filles. L'aînée est aussi vilaine et mauvaise que sa mère alors que la cadette est douce et charitable comme son père. Pour avoir accepté ou refusé de donner à boire à une fée, chacune des filles recevra un don différent. «  à chaque parole que vous direz, il  vous sortira de la bouche ou une fleur, ou une pierre précieuse. » l12/13

Ainsi est bénie la cadette alors que l'aînée n'obtient que la juste mesure de sa méchanceté. « Puisque vous êtes si peu obligeante, je vous donne pour don qu’à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche ou un serpent ou un crapaud. » l 45/46

 Bonté et générosité triomphent finalement de la fureur de la veuve et de l'égoïsme de la vilaine sœur.Les morales à la fin sont faites pour instruire, faire passer des messages et nous rappellent les œuvres de La Fontaine, qui était également un moraliste, quoi qu’un ancien. La leçon à retenir est qu’il faut être bon et honnête, avec la présence du champs lexical de l’honnêteté «  honnête » l 11, et 43, «  malhonnêteté » l 35 et « honnêtement » l24. Les objets qu’elles ont avec elles sont leur reflet, la cruche pour la cadette, simple en apparence, symbole de pauvreté, mais également de générosité par rapport au flacon d’argent de l’aînée, symbole de richesse mais aussi d’avarice, il faut ne faut donc pas se fier aux apparences, elles sont trompeuses, et il faut aider n’importe qui quelque soit sont apparence ou son statut social, comme nous le montre le changement d’apparence de la fée, tantôt une vielle dame, tantôt une princesse. La gentillesse de la cadette la conduit à ce qui semble être le paradis, un château, la richesse et le mariage avec le prince, synonyme d’ascension sociale, c’est un peu une promesse faite au lecteur, si vous êtes bons, honnêtes et généreux, vous serez récompensés, comme le promet les textes religieux, comme nous allons le voir.

III … dans un contexte religieux.

Nous avons dans ce texte, une forte connotation religieuse, relative au contexte historique, dans lequel le christianisme est très influent.

Nous avons donc le présence des  péchés capitaux, l'orgueil  avec « si désagréables et orgueilleuses » l 2, l’avarice avec « le plus beau flacon d’argent » l 30, l’envie avec  «  d’où viens cela ma fille ? (ce fut là la première fois qu’elle l’appela sa fille) » l 18, la  mère essaye d’amadouer sa fille pour connaître la façon de ce procurer le pouvoir qu’elle a eu, la colère avec « se fit tant haïr » l 58, le luxure avec« vraiment, dit la mère, il faut que j’y envoie ma fille. »l 21, envie pour la luxure, elle veut être riche, et enfin la paresse avec  « il me ferait beau voir répondit la brutale, aller à la fontaine »l 25/267

Il y a aussi la séparation du bien et du mal avec « d’une pauvre femme de village pour... » l 12 contre «  mais qui avait prit l’air et  les habits d’une princesse » l 34, qui montre l’acte désintéressé de la cadette envers une femme misérable et la fausse générosité de l’aînée envers une princesse.

Également, la fontaine  qui ici est le miroir de l’âme, elle révéle la vraie nature des deux protagonistes. La présence du serpent nous renvoie aux textes de la genèse il représente la  tentation, et la méchanceté, les crapaud représente la répugnance des paroles débitée pas la sœur aînée tandis que les roses et les diamants sont le signe de la bonté et la gentillesse, et de la richesse intellectuelle car elle accomplit un acte religieux louable qui est le principe de la religion même « une pauvre femme qui lui pria de lui donner à boire. » l8 et elle lui donnât sans demander de rétribution.

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