Les fourberies de Scapin
Commentaire de texte : Les fourberies de Scapin. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar assya59 • 15 Décembre 2020 • Commentaire de texte • 576 Mots (3 Pages) • 1 270 Vues
Commentaire linéaire Les Fourberies de Scapin, Acte III, scène 2
Extrait de [ « Cachez vous voici un spadassin…» ] à [ «...un mal épouvantable…» ] :
Intro :
Molière ( 1622-1673 ) : - L’un des plus grands représentant du classicisme
- Fondateur de « L’illustre Théâtre » ( 1642 ou 43 )
- Son but étant de faire passer des messages, des notions à travers l’humour, des satires burlesques, « faire rire les honnêtes gens » voici son objectif
- 7 ans après sa mort, ses « prédécesseure » dirais-je créaient, La Comédie Française
Les Fourberies de Scapin : Les fourberies de Scapin est une œuvre théâtrale, comportant 3 actes, entièrement écrit en prose, conçut par Molière en 1671. Grace au rythme de la pièce, le comportement des personnages etc. , nous pouvons voir que Molière s’est inspiré de la comédie italienne, par contre l’intrigue elle est inspiré du Phormion de Térence.
Contextualisation : Scapin n’a qu’un but lors de cette scène, goûter au plaisir de vengeance. Il veut alors se venger de son maître, Géronte, qu’il lui a causé du tord. Il lui fait alors croire que le spadassin ( le faux frère de Hyacinte ) , veut le tuer, il le persuade alors qu’il doit se cacher dans un sac.
En quoi le jeu d’acteur du valet va t-elle nous emmener dans une scène divertissante et jouissive ? Par quoi le valet se définit-il à présent ?
I : La mise en place de la farce ( de « Cachez…» à «...cherche...» L.1 )
II : Comédie de mot ( L.1 « Quoi… » à la L.15 «...à la vonne hure! » )
III : Comédie de geste ( L.15 « Il donne plusieurs coût de bâton sur le sac… » à la fin )
Conclusion :
Nous pouvons en conclure que cette extrait est comique, carnavalesque, traitant de la relation entre le maître Géronte et le valet Scapin. La tradition de la farce ressurgit, comportant du ridicule, de part toute la mise en scène ( jeu de rôle, injures etc. ), devient un divertissement jouissive ( notamment pour la classe populaire ), le spectateur en sait plus que ce fameux maître, qui devrait être celui qui maîtrise la situation. Les rôles s’inverse, le valet devient le maître rusé, et le maître, le valet censé être naïf et bête. Cette scène part sa fantaisie peut se rattacher à celle du carnaval. De plus le plaisir du spectateur en est redoublé de part la complicité qui le lie au personnage de Scapin et qui le détache au personnage de Géronte, car il en devient impossible d’éprouver une quelconque compassion pour ce maître lâche, avare et tyrannique. Comme Figaro, Scapin sort de cette tradition poussant le valet à exprimer ses sentiments, qui est ici la vengeance, sans être drôle.
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