Les fables de la fontaines livre VII à XI

Les Fables des livres VII à XI

Auteur :

Jean de la Fontaine est un auteur français du XVIIième siècle appartenant au mouvement du classicisme. C’est un poète français de grande renommée, principalement pour ses Fables, ses contes, des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste. Proche de Nicolas Fouquet (un homme d’état), Jean de La Fontaine reste à l'écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l'Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l'époque, il se range dans le parti des Anciens dans la fameuse Querelle des Anciens et des Modernes. Il doit sa renommée aux fables tel que « Le lièvre et la tortue » ou encore « Le corbeau et le renard ».

Présentation :

Les Fables de La Fontaine, sont trois recueils regroupant 243 fables allégoriques publiés entre 1668 et 1694. La plupart, inspirées des fables d'Ésope, Babrius et Phèdre, mettent en scène des animaux anthropomorphes et contiennent une morale explicite (présentée au début ou à la fin du poème) ou implicite. Les livre VII à XI ont été publiés dans le second recueil des Fables de la Fontaine. Ce second recueil est dédié à Mme de Monttespan, la maîtresse du roi.

Ici l’auteur précise qu’il s’inspire de la culture indienne en reprenant des histoires indiennes particulièrement dans « Les animaux de la Peste » ou encore « Les Poissons et le Cormoran ».

Dans ce second recueil, La Fontaine présente des fables qui sont moins initiatiques et plus complexes. Elles sont davantage des portraits de la société de Louis XIV. Il dresse, sous des apparences plaisantes (l’art de vivre fondé sur la rêverie, l’amitié et l’amour), un tableau sans concession du Grand Siècle.

La Fontaine cherche dans ce recueil l’originalité et veut surprendre le lecteur. C’est ici qu’intervient son imagination, qui se retrouve notamment dans le choix des personnages.

3 fables :

Les deux Coqs, Fable n°13, Livre VII

Résumé : Cette fable raconte la bataille entre deux coqs à propos d’une poule et se conclue sur la victoire d’un des deux coqs. Le perdant se prépare à affronter une nouvelle fois son rival mais celui-ci, qui est allé crier sur tous les toits sa victoire, fut enlevé par un vautour. Cette fable évoque le défaut humain de la vanité.

Le plaire : ligne 1 à 28

L’instruire : ligne 29 à 32

Vers à retenir : « Tout vainqueur insolent à sa perte travaille. » ligne 30

Le singe et le léopard, Fable n°3, Livre IX

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