Les embarras de Paris Boileau
Commentaire de texte : Les embarras de Paris Boileau. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lucile Hugot • 8 Mars 2017 • Commentaire de texte • 623 Mots (3 Pages) • 8 574 Vues
Prob:
En quoi ce texte est-il une parodie d’épopée ?
Parodie: imitation bouffons d’un comportement/ d’une posture
Registre lié: burlesque = mot suscitant le rire, moque de la noblesse ..
Epopée : Récit épique d’aventure pleine de danger pour un héros = exploit.
Introduction :
Tandis que la démographie parisienne explose au XVIIe siècle, les transports s’intensifient
dans la cité. C’est dans ce contexte bouillonnant que le poète classique Nicolas Boileau rédige en 1660 ses Satires, recueil poétique destiné à critiquer la société qui l’entoure. Dans l’un des poèmes, l’auteur s’intéresse aux « embarras de Paris » et se moque de la vie parisienne qu’il connaît bien puisqu’il est né et mort dans la capitale.Ici c’est une expérience personnelle, la critique de B. est la sienne. On repère trois mouvements dans ce texte : il est d’abord question des nuisances sonores qui agacent le poète ; puis il relate sa confrontation avec une ville dangereuse avant de mentionner un accident banal mais lourd de conséquences. Cette structure nous amène à nous demander quelle représentation Boileau donne de la ville dans ce texte. Nous nous attacherons donc à montrer que son tableau est tout particulièrement vivant mais aussi que la caricature fait finalement sourire.
I Un tableau vivant
une description dynamique
Des notations temporelles nous montre la rapidité, tout se passe en même tps ds la gde ville. ( voir les vers « là, à l’instant, l’un l’autre…) Anaphore de l’adverbe « là » = Il ne sait où donner de la tête.
La Présence de narration au v. 3, 4… montre le réalisme le dynamisme. Le lecteur a l’impression de vivre la scène !
Les verbes de mouvement participe et démontre l’intensité de l’activité et aussi l’égoïsme de chacun peu soucieux du sort de l’autre. Aussi v.37 « je saute, j’esquive, je me pousse » = verbe d’action qui met en état d’héroïsme.
b) une ville trop pleine
Boileau utilise un champ lexical du bruit v.8 « aboyer », »jurer », v.25 « mugit », v.26 « murmure »= on entend par la rouspéter, des commentaires désagréables , v.31 « cris »…donne une impression d’un vacarme assourdissant. C’est la pagaille !
Ces hyperboles montre que parler est infernale, c’est le désordre,la confusion, la réalité invivable.
Aussi, L’Enumération de personnages v. 7,9,11 = la foule est formée de tout les acteurs de la société
Le champ lexical de la foule est flagrante v.2, 3,9, 14, 17, 18…donne l’impression d’étouffer. Puis au vers 30 les passant qui forment des barricades; c’est un encombrement magistral, on ne peut plus avancer comme pris au piège.
Boileau donne de Paris 1 image négative qui finit cpdt par devenir comique sous sa plume.
II
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