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Les animaux malades de la peste, Jean de la Fontaine

Commentaire de texte : Les animaux malades de la peste, Jean de la Fontaine. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2020  •  Commentaire de texte  •  1 482 Mots (6 Pages)  •  517 Vues

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Introduction :

LF s’inscrit dans le mouvement littéraire et culturel du classicisme qui connaît son apogée dans la seconde partie du XVIIème siècle sous le règne de Louis XIV 1er recueil = succés -> deuxieme recueil 1678 . Cette fable reprend un theme traditionel : confession Paradoxalement elle a lieu en public . Peste > rassemblement cour ,sacrifice pour apaiser colere divine .                                                                                                                                                                        LF utilise allegorie et dénonce a travers le lion et son entourage le roi et la cour
Nous nous interesserons aux cibles et procédés de satire et verrons que une mise en scène allegorique se cache . Chaque animal incarne ungrpe social pr denoncer un vice ou travers de lome.

I° LES TALENTS DU CONTEUR OU L’ART DU RECIT : une saynète.

  1. La composition dramatique de la fable.

Utilisation de diff discours rapportés :

Dd v 15-42 confession du lion et éloge du renard v 49-54 confession âne

Récit vivant et animaux se dévoilent tels qu’ils sont le. lecteur constate la faiblesse de l’âne  .

Di v 56-57 les paroles rapportées se fondent dans la narration . Le narrateur intervient .

Dil 60-62 les voix du narrateur de du personnage se mélangent

Dn V 48 «  tous « étaient de petits saints » =ironie  prise de position du narrateur qui critique la similarité de tout les discours

 

  1. La diversité métrique. 

Heterometrie : LF dit qu’il veut montrer « toute la diversité dont il est capable » dans ce recueil.

Principe respécté dans cette fable

Octosyllabe =dramatisation v1 v2

Alexandrins = solenel ,grave =v7 v15

Rimes suivies v1 a2 v 57-60

Rimes croisées v11-14

Les 2  appuyent la diversité  metrique

  1. La diversité des tonalités.

Tonalité tragique v 1-14 champ lexical mort : terreur mal fureur crimes peste acheron mouraient . présence divine imprécation : ciel ,acheron  , punir .Dés le debut du récit pour capter l’attention .

Pathéthique ; les attaques ad ominem du loup envers l’ane qui est impuissant compassion du lecteur pour l’ane qu’il reconnait comme une victime .

Tonalité satirique = violence injustifiée  dans les propos , critique de la cour , ridicule de la culpabilité de l’ane .

II° UNE  REPRESENTATION SATIRIQUE DE LA COUR : le fabuliste satiriste.

Les animaux ne sont caractérisés que par leurs discours

1.        Le discours ambigu du Lion, incarnation du pouvoir royal.

discours du Lion le lexique religieux (« le Ciel «  v 16,  « nos péchés » v 17, « Se sacrifie » v 19, « céleste courroux » v 19, « la guérison commune » v 20,  « de pareils dévouements » v 22, « L’état de notre conscience » v 24 et « Nulle offense » v 27) au lexique judiciaire ( « le plus coupable de nous »  v 18, « s’accuse » v 31, « selon toute justice » v 32 et « le plus coupable »  v 33 ).

Le Roi est donc bien un souverain de droit divin et fait justice lui-même .

Il est sanguinaire et disgracieux , il feint d’avoir de l’interet pour son peuple et d’etre soucieux confession sincère mais sans acte de contricion . pechés de pire en pire au fil de son discours .

2.        L’entourage du Lion : le flatteur, les hypocrites, le calomniateur.

               Renard = innocente et flatte le roi   il denigre les crimes du le fox accable les autres et flatte le roi plutôt que de se defendre il s’attire se faveurs :il minimise v 38 « en les croquant » = euphemisme

Le narrateur le demasque et critique les courtisans qu’il represente .

Loup = calomniateur il médit pour se mettre en faveur aux yeux du roi . Il utilise des arguments ad ominem et accable l’ane .  Le narrateur se moque du discours du loup (courtisan) et en meme temps des ecclésiastiques  v56 quelque peu clerc .

3.L’Ane, la victime propitiatoire (= qui a pour but de rendre Dieu propice), le bouc-émissaire

Bouc émissaire qui se démarque par un voc desuet v 49 j’ai souvenance

Aveu et circosntance attenuantes = la faim . l’occasion fait le larron

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