Les animaux malades de la Peste. Jean de la fontaine

Les animaux malades de La Peste.

                        Jean de La fontaine

Introduction :

''Les animaux malades de la Peste'' est une fable, c'est-à-dire que c'est un apologue : un récit se finissant par une morale. Cette fable est de La Fontaine, qui est un auteur du 17°s, âge du classicisme. Il fut un écrivain prolixe qui s'est essayé à de nombreux genres littéraire mais il est surtout resté connu pour ses fables qui délivrent un enseignement (moral, politique, religieux).

                                (lire le texte)

 Le thème de cette fable est la justice.
                                (Annonce du plan)

Etude du texte :

        Le mal et sa dramatisation :

Le mal évoque ''le malin'' → le diable. Il est caractérisé comme aveugle et destructeur.

La Terre est utilisé sous forme de Métonymie → Elle évoque ceux qui vivent sur cette planète.

L'Achéron est également utilisé sous forme de Métonymie → Il évoque la mort.

Il y a une personnification de la peste → Considéré comme un ennemi n'ayant pas de troupe à combattre.

Champ lexical de la mort → Amenant à une guerre d'extermination.

Oxymore → ''Mourante vie'' (vers 9).

        Conséquences : 

La négation souligne la privation des animaux → ''Les animaux ne mangent plus''. Car un animal qui ne mange plus est gravement malade ou se laisse mourir.

Les vers de 7 à 14 donne un tableau d'une mort universelle, physique et spirituelle.

        Discours du lion :

Le Lion parle en utilisant un discours direct. Pour cela, il faut avoir une certaine maîtrise de la rhétorique.

Il utilise plusieurs étapes :

• L'état de la situation (vers 15-17).
• La conséquence et la prise de décision (vers 18-20).
• La justification (vers 21-24).
• Il donne des exemples (vers 25-29).
• Il conclut (vers 30-33).

        La parole de majesté :

Le Lion réunit le conseil (vers 15) pour amener ce conseil à un sacrifice.

Le Lion se disculpe lui même en s'accusant de sa gourmandise et il utilise une hyperbole ''force mouton'' (vers 26) pour exprimer son grand nombre de victimes.

        Intervention du l'âne :

Il s'accuse vis à vis du propos du lion (50-54), suite à cette accusation, l'âne se rend coupable en croyant bien faire. Il utilise un discours cours mais avec une maladresse rhétorique par rapport à celle du lion.

        Fin générale :

Il n'y a pas de jugement suite à l'auto-accusation de l'âne. Il se fait accusé à tort.

Il y a une hypocrisie des personnes.

Conclusion : Il y a un parallélisme ''puissant''/''blanc'' et ''misérable''/''noir''.

L'auteur dénonce le fonctionnement de la justice :

• l'hypocrisie des gens
• la manipulation.

Il donne deux conseils :

• éviter d'aller en justice tant qu'on n'est pas haut placé dans la société.
• L'art de la parole c'est-à-dire une bonne stratégie dans son discours.

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