Les Mémoires de Kobe
Mémoire : Les Mémoires de Kobe. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kitkatttts • 2 Février 2021 • Mémoire • 562 Mots (3 Pages) • 427 Vues
Peur de perdre l’amour
Chère Gianna,
Un jour, je devrai partir rejoindre les cieux et celui-ci coïncidera sûrement avec celui où tu liras cette lettre. En effet, nous y sommes tous voués un jour ou l’autre. Ce sera effectivement très difficile à surmonter mais sache que je souhaite te voir d’en haut avec un sourire retranscrivant tous les bons moments que nous avons passés ensemble. Je veux également que tu sache que je vous aime énormément. Tes sœurs et toi êtes les fruits de ma réussite et c’est principalement pour cette raison que je pourrai partir le cœur apaisé. Tu dois sûrement te demander la raison pour laquelle j’expose ceci aussi tôt dans ma vie et la réponse te semblera à mon humble avis très inattendue. J’approche à grand pas de la moitié de ma vie. En effet, lorsque j’étais jeune, je me sentais intouchable. Rien ne m’effrayait et c’est cette ambition qui m’a rendu si précoce.
Plus sincèrement, je suis arrivé à un point où je cherche à savoir qui ai-je vraiment été d’un point de vue extérieur mais aussi pour t’aider à mieux me comprendre. Je veux que tu comprennes que la vie donne mais peut également reprendre et récupère généralement toujours plus que ce qu’elle t’a offerte. Crescendo, après chaque nouvelle naissance, s’amplifiait en moi un sentiment de peur. Cette sensation correspondait à l’inverse de l’adrénaline que peut provoquer un avant match. Depuis votre présence, je m’obstine à m’accrocher à cette vie mais j’ai peur qu’elle me propose de tout perdre. Je ne te demande pas d’appliquer mes conseils mais de les comprendre à ta manière et de choisir ceux qui te correspondent le mieux. N’oublie pas d’aider tes sœurs à garder cette rage de vaincre en elles et ne t’égare pas en cours de route. Je compte sur toi pour faire de tes responsabilités une force.
Rêve d’enfant
Comme toi, j’ai beigné dans le basketball depuis ma naissance mais c’est ce mental génétique qui a fait de moi ce que je suis. Mon père a rendu mon adolescence un peu plus qu’ordinaire. Des Etats-Unis à Rome puis en France, je l’ai suivi partout. Cet homme m’aimait au point de me nommer comme son plat préféré et finalement l’intonation de mon nom associé à celui-ci n’est pas si mal. A mon retour à Philadelphie, ma décision fut prise et je fis du basket ma priorité au point de dominer le championnat en finissant meilleure joueur de lycée. Sélectionné en draft de NBA dès 17 ans, sans être passé par l’université, me rapprocha de plus en plus de mon rêve qui devint réalité grâce à Jerry West qui me donna la chance de rejoindre le plus grand club de basket du monde : les Lakers de Los Angeles. Impressionné par le niveau et la rapidité dans le jeu, ma première année d’intégration fut difficile mais une fois lancé, mon système de jeu ne cessait de s’améliorer.
Mon plus grand rêve a toujours été d’inspirer et d’être pris en exemple. Je souhaitais arriver comme un roi et repartir tel une légende. Cette mentalité m’a permis de comprendre le fonctionnement de ce monde et d’en jouer de ses faiblesses pour en faire partie de l’élite tout en gardant mes valeurs humaines et mes principes. Vivre de ce qu’on aime est l’une des meilleures offrandes de la vie et je remercie Dieu de m’en avoir fait part.
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