Les Djinns - Victor Hugo
Étude de cas : Les Djinns - Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Valentine Goi • 11 Mai 2017 • Étude de cas • 704 Mots (3 Pages) • 4 332 Vues
Lecture cursive : « Les Djinns » – Victor Hugo
Le poème est formé en losange. Il frappe par sa longueur, 15 strophes, donc 8 vers par strophe. Les vers sont croisés puis embrassés. Il y a un rajout d’une syllabe par strophe avant d’en retrancher un = losange. Cela montre que l’exotisme a stimulé l’imagination des poètes. Ça leur permet de remettre en question les codes européens et de mettre au point de nouveaux codes. Il présente une originalité fantastique.
Le romantisme est le mouvement qui donne ses lettres de noblesse au fantastique. Le romantisme s’intéresse à tous les aspects de la vie psychique et notamment des aspects qui ont été négligés comme le rêve et l’imagination. La littérature fantastique se développe dans tous les pays où se manifeste le romantisme : Allemagne, Grande-Bretagne,…
Fantastique : c’est le contraire du merveilleux. Dans le merveilleux (conte de fées), on y retrouve des événements extraordinaires, des personnages surnaturels sans déstabiliser le lecteur. Le fantastique est une zone frontière entre le réel et le surnaturel, c’est une zone floue où se perd le lecteur.
Ex : « Le Horla » - Maupassant = 2 interprétations :
- SURNATURELLE : le personnage est victime d’un monstre.
- RATIONNELLE : le personnage est fou.
Le récit ne décide pas. Cette indécision fait que nous sommes dans le fantastique.
Ex : « Rosemary’s baby » - Roman Polanski = 2 interprétations :
- SURNATURELLE : l’héroïne a été victime d’une secte d’adorateurs de Satan.
- RATIONNELLE : l’héroïne connaît une grossesse difficile.
- Les personnages
Le texte relève du fantastique par :
- Les personnages : « nain », « les djinns »
- La description des djinns : « voix sépulcrales » (sépulcre = tombeau), « ramper », « fils du trépas », « ongles de leurs ailes », « grince et cris », « hideuse armé ».
- Les lieux
- « une demeure » : le narrateur est un vieil arabe qui retourne s’enfermé dans demeure en position d’assiégé.
- « maison bâtie en pleine » relève l’angoisse.
- Le moment
La nuit : « mort », « dort » = sommeil. Le narrateur est enfermé dans sa maison. 2 interprétations :
- SURNATURELLE : attaqué par une horde de djinns.
- RATIONNELLE : l’attaque des djinns, métaphore de la violence de la tempête.
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