Les Chatiments, V. Hugo (1853)

     Victor Hugo, est un écrivain français du XIXème il est une personnalité politique et un intellectuel engagé. Après le coup d'Etat du 2 décembre 1851 fait par Louis-Napoléon Bonaparte, Hugo s'exile en Belgique le 12 décembre 1851. L'écrivain montre son implication contre Louis-Napoléon en publiant un recueil de poèmes en 1853, Les Châtiments, dans lequel il dénonce et caricature l'empereur. Dans le poème "AU PEUPLE", extrait du VIème livre du recueil, celui-ci est un éloge au peuple. Ce dernier, incite le peuple à agir a l'encontre de l'empereur.

      Le texte constitue un éloge du peuple fait par Victor Hugo. La métaphore vers 1,2 "Il te ressemble ; [....] Il est l'infini le niveau magnifique". Le poète compare le peuple à l'infinité de l'océan. Hugo, écrit au vers 3 que l'océan est comme le peuple "a l'immensité". D'après V.Hugo, le peuple et l'océan ont "des gouffres inconnus", ceux-ci montre la grandeur du peuple car les gouffres sont immenses, ceux-ci sont inconnus car ils sont égarés dans l'immensité du peuple. Cette immensité est reprise dans le vers 19, " azur universel" qui compare l'océan à l'univers et le peuple à l'océan.

L'écrivain prouve l'admiration qu'il porte au peuple. Le lexique de l'admiration est présent tout au long du texte, au vers 5 : "harmonie", au vers 19 : "formidable". Du vers 1 à 3, "il est ; il a " sont utilisés comme anaphore avant chaque description du peuple, ce qui renforce l'admiration que Hugo a envers le peuple. Grace à l'apostrophe "Ô peuple" au vers 24, le poète montre son admiration, son respect en vers le peuple.

Hugo prouve aussi qu'il faut craindre le peuple car il est maltraité et il peut se rebeller contre Napoléon III. Au vers 7, la métaphore : " il a des gouffres inconnus". L'écrivain décrit ce que le peuple endure. "D'où ceux qui l'ont bravé ne sont pas revenus" montre que ceux qui ont affronté Napoléon III ont connu un destin terrible. La métaphore "Sur son énormité le colosse chavire" prouve que le peule est en capacité de renverser le plus puissant des hommes. L'hémistiche au vers 21, "Il a la force rude" prouve que le peuple sait être dangereux. Enfin, la métaphore, au vers 23 "Il déracine un roc, il épargne un brin d'herbe"  montre que le peule sait faire la différence entre une bonne ou une mauvaise action mais il peut être aussi dangereux et à l'écoute.

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