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Lecture linéaire les fausses confidences acte II scène XIII

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Par   •  14 Janvier 2022  •  Compte rendu  •  691 Mots (3 Pages)  •  1 598 Vues

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Lecture linéaire Acte II scène 13.

En quoi peut-on dire que cette scène présente Araminte comme un double de Dubois ?

1. Araminte maîtresse du jeu. l 1 à 13

Un personnage déterminé l 1 pose une question qui déguise un ordre poli, c’est elle qui commande ici.

l 2 Dorante tente de gagner du temps, perdu utilise la négation pour expliquer qu’il ne veut pas suivre le plan d’Araminte. Participe au comique de la scène, grotesque.

l 3.  didascalie qui engage le corps : mouvement qui marque l’implication ; ponctuation expressive agacement ou marque la détermination : le personnage ira jusqu’au bout du stratagème.

l 4 réponse courte et inconsistante de Dorante : constate, répète. Ne parvient pas à se défendre à mettre en place un stratagème : un personnage manipulé/victime. Fonction phatique, ne veut pas mettre fin à l’échange avec Araminte

rythme du dialogue rapide : principe de la stichomythie marque une tension

l 5 utilisation de l’impératif présent : un ordre plus sec, marque que Araminte est maîtresse de la conversation et de la situation.

Elle dicte utilisation du présent qui marque la certitude, valeur de futur proche : elle dicte donc une fausse confidence à Dorante, elle devient ici le double féminin de Dubois sheeesh

 puis pose la question  procédé d’insistance et de manipulation. Elle veut pousser Dorante dans ses retranchements lui faire avouer ses sentiments.

l 6 Une question de Dorante pour tenter de résister : un décalage qui crée le comique (le comique ne va être que temporaire), c’est un comique de situation : il apparaît comme un personnage niais lent à comprendre type valet/ commedia dell’arte.  

l 7 à 10 la réplique de Araminte est construite entre jeu de question et dictée de la lettre : elle poursuit son plan avec détermination. L’aparté manifeste néanmoins que son plan ne fonctionne pas. vocabulaire de la souffrance et du mutisme tonalité pathétique et vraie question qui marque le doute d’Araminte sur la réussite du plan. 1ère question : question rhétorique, 2ème question : vraie question, Araminte doute.

l 11. Dorante tente de s’affirmer davantage : ponctuation forte et négation des propos de la lettre. il veut convaincre Araminte (logos) (aurait du parler du pathos) pour renverser la situation.

l 12/13. Réponse brutale d’Araminte : une confrontation coûte que coûte négation  et un ordre très sévère qui maintient Dorante dans une position de subalterne, de valet. Déçu que Dorante ne soit pas rentré dans les sentiments, cette réplique est une forme de punition envers l’impertinence de la réplique de Dorante

2. Dubois au supplice.

La comédie devient pour lui cruelle, fin de la partie comique de la scène.

l 14. Invocation, ton de la plainte vive dans l’aparté qui exprime sa souffrance, son désespoir. Utilisation du présent d’énonciation une tonalité tragique.

Dorante utilise l’opposition et le lexique de l’émotion pour exprimer sa souffrance : le personnage se sent trahi, rejeté.

l 15 Araminte refuse de s’expliquer elle reste concentrer sur son stratagème champ lexical de la fin qui annonce une fin rapide et douloureuse de cette intrigue ? utilisation de l’impératif et mise en avant du je qui ordonne.

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