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Lecture linéaire Le Pont Mirabeau Apollinaire

Fiche de lecture : Lecture linéaire Le Pont Mirabeau Apollinaire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Juin 2022  •  Fiche de lecture  •  529 Mots (3 Pages)  •  563 Vues

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Lecture linéaire n°13 :

Le Pont Mirabeau :         Apollinaire, Alcools

Introduction :

Ce poème est extrait du recueil Alcools rédigé par Guillaume Apollinaire entre 1898 et 1913.

Dans ce poème, Apollinaire parle de son amour perdu Marie Laurencin grâce aux thèmes de l’eau, du temps et de l’amour.

Ligne directrice du passage :

Un poème présenté comme un tissage qui entrecroise trois fils (écoulement de l’eau, l’amour et la course du temps)

Lecture linéaire :

Vers 1 et 2 : « Sous … amours » :

Écoulement du fleuve qui emporte tout même l’amour

⇒ débâcle de l’amour

Vers 2 et 3 : « Et … souvienne » :

Questionnement : plusieurs façons de lire le texte

⇒ cela plaît au surréaliste.

Fluidité (accentuation par l’absence de ponctuation)

⇒ enchaînement souple des vers ⇒ cela libère le lecteur.

Poème hétérométrique (taille différente des vers) mais isostrophique (même taille des strophes)

Vers 3 et 4 : « Faut il … peine » :

La notion de temps apparaît.

1 point commun : on ne remonte pas le temps, un fleuve s’écoule toujours dans le même sens et l’amour aussi

⇒ quand ils s’en vont ils ne reviennent pas.

Le présent : le temps du souvenir de l’amour.

Vers 5 et 6 : « Vienne … demeure » :

Présence d’un refrain, structure de chanson

⇒ caractère musicale, répétitivité

→ obsession du poète

rengaine

Vers 7 : « Les … face» :

Répétition, parallélisme.

Utilisation d’un vocabulaire simple.

⇒ Enfance, folklore, danse, musique : c’est le monde d’Apollinaire.

Ressemblance au pont (fait avec les bras)

Poésie obsessionnelle

L’amoureux abandonné : passé= amour, présent = rupture

⇒ espoir : si on se tient la main , on va y arriver

Vers 8 à 10 : « Tandis … lasse » :

superposition métaphorique :

pont de nos bras : danse enfantine

La conjuration pathétique de poète échoue.

⇒ on ne peut rien contre l’usure du temps qui emporte tout même l’amour.

Vers 11 et 12 : «Vienne … demeure » :

Refrain morbide.

Nuit : dernière nuit.

Sonne l’heure : le glas sonne, la dernière heure.

Jours s’en vont : convoi funéraires.

L’amant reste seul au monde.

Vers 12 à 14 : «L’amour … lente» :

Double système anaphorique

Pas de ponctuation : nombreuses possibilités de lecture.

Comparaison : l’amour s’en va et ne revient jamais.

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