Lecture linéaire Français

Lecture linéaire n°7

Intro : * Auteur | Jean-Baptiste Poquelin dit Molière est un comédien et dramaturge français du 17e siècle, il écrit beaucoup d’œuvres connues comme L’école des femmes 1662, L’Avare 1668 ou Le Malade Imaginaire 1673 dont se dernière représentation se termine par la mort de Molière.

* Résumé de l’œuvre| Cette pièce est l’histoire d’Argan, personnage hypocondriaque et naïf qui est dépendant de la médecine de son époque.

* Résumé | Cet extrait est une dialogue entre Purgon (Médecin d’Argan) personnage centrale de la scène, Argan et Toinette, Argan n’a pas pris le remède que Purgon lui à prescrit et s’énerve.

*Contexte | Ce text se situe vers la fin de l’œuvre, c’est la première apparition de Monsieur Purgon personnage important lié directement à la thématique principale de l’œuvre, c’est à dire l’hypocondrie.

*Problématique | Que nous apprend le portrait de Purgon et quel sont les intentions de Molière 

L1 : P entre en scène hors de lui. P est sincère dans sa colère, réaction disproportionnée, il n’est pas hypoctrite car il marque une rupture (excessive).

« jolies nouvelles » → antiphrase → ironique.

P parle à Argan comm un enfant.

Dès la 1ère réplique, infantilisation entre P et A.

L2 : Colère de P → 1ère fois qu’A ne l’a pas pris.

Accuse A de se moquer de ses ordonnances. Pronom indéfini : « on a fait refus ». Parle d’A, détourné comme pour parler à un enfant.

« j’avais prescrit » :insulte à sa propre personne de son médecin.

L4 : P accuse A de rebellion contre l’autorité de son médecin.

« hardiesse » → téméraire, agir en méprisant le danger

L6 : P : crime d’A, refus du clystère.

« moi-même » → souligne qu’il a lui-même accompli du lavament avec plaisir.

L9 : P : « inventé » et « formé » comme un artiste, il se donne de l’importance.

L11 : il insiste sur les mérites qu’aurait eu son clistère (magicien) « merveilleux » ≠ réalite.

L13 : Gradation ascendante des répliques de P. « hardiesse » → « exorbitant » → « attentat » → « énorme » → « crime de lèse-Faculté ». Jeu de mot avec lèse-Majesté → il n’y a pire que de commettre un crime contre le Roi.

Pour P il n’y a pas de punition suffisante alors qu’il a juste refusé un lavement. P est ridicule car il le pense.

L22 : Les répliques d’A sont celles d’un petit garçon, montre comment A se comporte devant son médecin. Il est tétanisé dans toutes ses répliques et toujours interrompu par P. P n’attend pas de réponse avec les « ... ». P ne l’écoute pas.

« Mon frère… » → appel au secours → enfant.

Il accuse son frère, toujours enfantin.

T : est très contente donc elle insiste. Toutes se répliques sont des antiphrases et approuvent les idées de P et donc l’incite à continuer, à aller plus loin.

Béralde lui ne dit rien car il attend que cette fâcherie se fasse et on peut penser qu’il méprise P. C’est lui qui a provoqué cette colère et va provoquer le dénouement.

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