Lecture linéaire : Candide

Lecture linéaire 1 : Candide

Introduction :

-Voltaire (écrivain et philosophe, mouvement des Lumières-auteur, Candide ou l’Optimisme écrit à la fin de sa vie (1759), conte philosophique)

-extrait dans l’inicipit du conte et chapitre 1, présentation des personnages (Pangloss/Candide, personnage éponyme) [relation de maitre à élève -comme de nombreux contes philosophiques qui portent sur l’éducation d’un jeune homme (L’ingénu et Jeannot et Colin)]. Tout le conte semble la mise à l’épreuve du système philosophique d’explication du monde donné par maitre Pangloss, (incarnation de la pensée d’un philosophe allemand, Leibniz) au héros.

Dans ce chapitre, le lecteur découvre l’enseignement donné par maitre Pangloss au jeune Candide.

Comment Voltaire fait-il à travers maitre Pangloss la satire d’un savoir artificiel ?

Pangloss enseignait la métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie. Il prouvait admirablement qu’il n’y a point d’effet sans cause, et que, dans ce meilleur des mondes possibles, le château de Monseigneur était le plus beau des châteaux, et Madame la meilleure des baronnes possibles.

Paragraphes :

-l1-4(paragraphe 1) : Présentation de Pangloss par le narrateur.

-l5-12(paragraphe 2) : Présentation de la philosophie de Pangloss énoncée par lui-même.

-l13-18(paragraphe 3) : La vision du monde de Candide.

1er paragraphe : présentation de Pangloss par le narrateur

-le maitre à penser du château de Thunder-ten-tronck = son état, sa fonction (professeur, « l’oracle de la maison » selon Candide) perceptible par l’utilisation de l’imparfait « enseignait » ainsi que par les disciplines qu’il enseigne : une longue liste de sciences accolées les unes aux autres (4, semble-t-il, « la métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie ») et qui constituent un titre fort pompeux ; or, le dernier terme « la science des nigauds », mot inventé qui crée un effet burlesque, vient contredire tout le reste. Comme le nom de Pangloss qui signifie

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