Lecture analytique du poème « Mon rêve familier » de Verlaine
Commentaire de texte : Lecture analytique du poème « Mon rêve familier » de Verlaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Léa Jacson • 31 Janvier 2018 • Commentaire de texte • 489 Mots (2 Pages) • 2 486 Vues
Lecture analytique du poème
« Mon rêve familier »
de Verlaine.[pic 1]
Problématique : Comment ce poème nous fait-il pénétrer dans l'intimité du poète ?
1) le poème adapte le ton de la confidence.
2) Une rêverie ou un rêve ?
1) Le poème adapte le ton intime de la confidence :
Le poète nous fait partager une vision intime et récurrente. Il nous raconte un rêve. Le titre évoque cette idée (Mon rêve familier), elle est ensuite reprise au vers 1 avec « Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant ». Il insiste sur le caractère personnel de ce rêve avec de nombreuses marques de première personne ( ''je'' le premier mot du poème). Il nous fait comprendre que ce rêve est important pour lui car il est récurrent, nous remarquons ceci dans le titre « Mon rêve familier » ; dans le vers 1 « étrange et pénétrant » ; la répétition des mots « chaque fois » et le champ lexical de l'habitude « souvent vers 1 , chaque fois vers 3 ».Le titre appuie ces trois idées ( le rêve, l'intimité, la récurrence).
A travers cette confidence il nous livre des éléments sur son état d'esprit. Dans la seconde strophe il se présente comme malheureux « vers 5 et 6 son cœur est associé au mot problème » et angoissé « vers 7 il utilise le terme moiteurs ce qui revoit au sentiment d'angoisse » . On observe au centre du vers 6 une intergection élégiaque qui exprime une plainte « hélas ». Cette strophe est la plus bancale sur le plan rythmique : des enjambements « transparent / Pour elle seule, hélas ! Vers 5 et 6 », quatre vers sont rythmés de façon différentes les un des autres, une ponctuation forte qui vient reproduire le malaise du poète.
Pour faire cette confidence il adopte un ton d'une apparente simplicité. Le poème paraît simple de même qu'on peut avoir l'impression d'une conversation entre le poète et nous même avec les jeux de questions réponses « vers 9 et 10 ». La grammaire est simpliste, en effet les différentes images sont juxtaposées avec des conjonctions de coordination et/ou et se répètent « vers 4 et 13 ». Il y a une tournure familière des vers 7/8 et 13/14.
Et pourtant le ton cherche a restituer l’envoûtement. Le poète l'exprime dès le vers 1 : « pénétrant ». Ce caractère obsessionnel cherche a nous le faire ressentir dès le début du poème par des répétitions de sons ( vers 1 assonance en [en] et en [é] toutes les quatre syllabes) (vers 13 assonance en [a] pour monter cette obsession). Il y a une répétition de mots « que j'aime », « me comprend », « pour elle seule », « regard » qui montre encore une fois des images qui ne le lâche pas.
2) Une rêverie ou bien un rêve ?
...