Lecture analytique, Primo Lévi, Si c'est un homme, chapitre 2 "le fond"

SEQUENCE 3 : L'UNIVERS CONCENTRATIONNAIRE NAZI, UNE EPREUVE LIMITE POUR LA CONDITION HUMAINE

Objet d'etude :la question de l'homme dans les genres de l'argumentation du XVIIe siècle a nos jours.

La question de l'homme veut que ce mot « l'homme » pose probleme, le definir et lui poser des limites pose beaucoup de questions. Cela a ete largement debatue a travers le genre de l'argumentation.

Dans l'antiquite ce sont les genres de la philosophie qui traite ce sujet, l'homme etait differencier de l'humain, tous les hommes ne se valent pas (esclaves, afranchies,.. et les femmes).

En francais : himinem → l'homme, il se diferencie de la femme.

Seulement au 18 e siecle qu'on acorde une valeur une saccralisation de l'homme grace au droits de l'homme. Mais tout es peuples ne sont pas passes par cette pensee.

-Qu'est ce qui défini un homme ? :

les trois principaux :

> Il possede la Raison « je pense donc je suis », Descartes. Mais il faut aussi qu'il ait des sentiments, de la concsience du Bien et du Mal.

> Biologiquement c'est le predateur supreme ( en haut de la chaine alimentaire). On a tres longtemps pensé l'homme par opposition aux animaux, voir superieur en conflit. Ce qui nous a distingué d'eux est le langage, il est centrale car il supporte la raison et la memoire. L'homme modifie l'environnement (en créant) ; celui qui crée des arts et des techniques.

> l'homme est celui qui croit, qui a un dieu. Il a des croyances, ce qui le distingue de toutes les autres especes.

Distinction entres les « races » :

> les blancs se diferencient des autres, se croient superieurs par les langues les coutumes …

> il se definit aussi par opposition à la femme et ar rapport a l'enfant.

( chartre des droirs de l'enfant n'a que 10-20 ans seulement).

Cette question est l'ne des plus grandes questions de l'homme c'est pq les philosophes, auteurs et scientifiques y travaillent depuis des siecles.

Ils ont inventé des valeurs universelles : liberte, liberte de pensée, respect ….

La séquence abordée rentre dans l'objet d'etude.

LECTURE ANALYTIQUE 9 :

Primo lévi, Si c'est un homme, chapitre 2, “le fond” (pp.33-35)

Primo Lévi est arrete a l'age de 24 ans.

Haftling : nom officiel donne par les allemands aux deportes.

Ce texte est un temoignage, on y trouve beaucoup de détails precis et historiques comme ici la vie dans le camp. On a l'impression qu'il definit l'humanité qu'il lui a été enlevé tres rapidement des son arrivé au camp, en lui enlevat son nom, sa mémoire, sa famille, son identité… .

Prob : quelle vision est donne ici de la vie dans les camps ?

quel est la valeur intellectuelle de ce temoignage ?

I- un recit de temoignage, description : levi a envie et besoin de temoigner

II- reflexion sur le langage:le langage et le nom est une part importante de l'humanite

III- la condition humaine en générale

juste avant ce passage la question de la soif est tres presente car ils n'ont pas bu depuis bien longtemps.

Au debut, l'aube se reveille.

Paragraphe qui a bcp de connecteur logque temporel : cela montre la rapidite de ce qui se passe «  en moins de temps qu'il n'en faut pour comprendre », le temps du lager est different du temps réel, durant les punitions le temps paraît extremement long alors que pour des epidemies grave il est tres court. L'experience du temps est tres dur pour les detenus. Le but de cette precipitation est de plonger les gens dans l'illogisme total qu'ils ne comprennent rien.

Dans le premier passage, il y a un jeu d'opposition entre feu/glace, opposition constante rapide et violente du passage du feu au froid qui est une veritable torture.

Une fois que la sonne cloche, le collectif s'impose tout le monde fait la meme chose.

Beatitude : tres grand plaisir, terme religieux.

Les quatres hommes qui arrivent apres, il ne sait paq qui ils sont.

Au plan de l'enonciation on remarque une opposition entre le nous et le il (les gardiens … ).

Il ecrit au nom de tous les morts et pas pour lui, il ecrit tout le temps en un plan collectif « nous » au nom de tout ceux qui ne sont pas revenus.

D'autres individus vociférants : montrent que meme les ennemis ne sont pas des individus pas de noms … ils sont justes les opresseurs les bourreaux.

Ce n'est pas eux qui decident quoi fzire mais ils sont pousses a le faire, les « nous » (l. 9,10,13,17), ils subissent l'action.

Humiliation car tous ces gens sont nus pendant plusieurs heures.

Ligne 10 : nippes indefinissables et ligne 11 : godillots a semelles de bois → vetements tres simples et sales. Un des problemes majeurs dans les camps sont les chaussures.

Ce premier paragraphe est a lui seul un enorme combat ou les detenus souffrent déjà, enchainement rapides des brules/glacees et des coups font que dans le paragraphe d'apres ils ne se souviennent plus de rien, ils ne sont plus des hommes.

Deuxieme paragraphe :

la honte passe par le regard, ils n'osent pas se regarder. La peur de regarder l'autre de peur de se voir eux-memes. Cela pose la question de l'indiferenciation, « nous voici transformés en ces memes fantomes » (l.22-23).

On remarque aussi dans ca passage une gradation descendanet avec adjectifs negatis : « livides »- »pantins » et enfin « fantomes ». Il s'agit donc d'une metamorphose tragique qui devient plus rien du tout un fantome.

Troisieme

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