Lecture Analytique : Ruy Blas, scène finale

Lecture analytique :

Ruy Blas : scène finale

Ruy Blas reprend les termes de la reine : « Jamais » = sentence

Ruy Blas va vers le poison et dans un dernier sursaut dit « bien sur ? »  « Non jamais ! »  bois le poison.

Détermination de Ruy Blas : « la vide d’un trait »

Didascalies = théâtralisation de la mort

Tout d’abord les 2 protagonistes sont distants :

- Distance géographique : le verbe courir « La reine se levant et courant à lui » montre la distance initiale entre elle et Ruy Blas.

On remarque l’emploi de mots tels que « lentement » qui appuient l’idée de distance.

- Froideur : « Madame », emploi de « il » et « que fait-il »

Ruy Blas avale le poison et dit « triste flamme, éteins toi ! » cela marque la fin de la distance et le début de rapprochement.

A noter que « triste flamme, éteins-toi » à plusieurs sens (polysémie) elle signifie l’amour et la vie.

Le rapprochement : « cours à lui » + « vivement » = plus de dynamisme

Changement de pronoms : « Don César - César - Ruy Blas - tu »

On remarque un homonyme « mes maux sont finis » (maux et mots) il va mourir donc plus de parole et plus de douleur.

L’opposition « Vous me maudissez et moi je vous bénis » montre que c’est un homme de valeur : il aurait pu dire « je vous maudis » = respect

«moi je » = amphase = met en valeur « bénis »

Anaphore de « moi » = phrases courtes, la Reine essaie de le ramener à elle. Elle aurait pu dire « parle, réponds » = attachement

La notion d’amour universel = « philtre » = Roméo et Juliette

Le « je m’appelle Ruy Blas » vient casser le rythme = distance

Mort visible : « défaillant » « il tombe »

Oxymore « poison/joie »

Acte volontaire « j’aurais agi de même » = déculpabilise la Reine

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