Le vicomte pourfendu / Italo Calvino
Fiche de lecture : Le vicomte pourfendu / Italo Calvino. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maryline Petit-jean • 30 Mars 2022 • Fiche de lecture • 2 905 Mots (12 Pages) • 1 794 Vues
Chapitre 1 :
- Repérer les traces d’humour ou d’ironie dans le texte. Quels liens peut-on faire de Voltaire, l’extrait de Candide étudié en cours ?
Dans ce chapitre, Italo Calvino fait preuve d’humour et d’ironie à de nombreuses reprises comme au ligne 91-92, où un soldat est comparé à un arbre (par la mousse et la moisissure de son casque) demande à être relever parce qu’il est « en train de prendre racine ». L’auteur comme Voltaire, dans l’extrait étudié en cours, ironise sur des sujets comme les dogmes et les superstitions : les Te-Deum récités dans Candide dans les deux camps créer un paradoxe car Dieu, quel qu’il soit, ne peut pas être dans les deux camps opposés d’une bataille. Dans le Vicomte Pourfendu, Italo Calvino se moque des superstitions au début du chapitre (ligne 16-17) lorsqu’il rédige que le vol de cigogne est considéré comme étant un signe de bon augure, ce qui ne peut être qu’ironique puisqu’il explique à quoi la présence de ces oiseaux est due et puis si on regarde la suite du conte on se rend compte que les augures ne sont pas forcément fiables.
- Comparez ce chapitre avec l’extrait de Perceval et le conte du graal. Quelles remarques peut-on faire ?
On remarque que l’extrait de « Perceval » et le « Conte du Graal » présentent quelques similitudes : par exemple le jeune âge des deux personnages principaux : « il était alors dans sa première jeunesse, âge où les sentiments n’ont qu’un élan confus dans lequel le bien et le mal ne sont point encore distinct, âge ou l’amour de la vie rend chaude et trépidante toute expérience nouvelle, même inhumaine et macabre » ligne 26-30 (le Vicomte Pourfendu). Dans Perceval, le personnage est pour sa part désigné par « le jeune homme » ligne 51 ou « le jeune » ligne 59. Un autre lien entre les deux est leur inexpérience : le Vicomte Médard lorsqu’il pose des questions à l’écuyer : « -Alors dans cette guerre-ci se sont surtout les chevaux qui meurent ? » ligne 69-70 ; on comprend que Perceval est inexpérimenté lorsqu’il confond les chevaliers aux anges ou a Dieux. Ces deux textes s’opposent cependant car Perceval ne part pas faire la guerre dans cet extrait, là où Médard malgré son inexpérience et son âge, s’apprête à livrer bataille.
Chapitre 2 :
Lisez l’encadré A savoir Le registre épique et le registre comique p 133. Repérez dans le chapitre les différents types de comique signalés dans l’encadré
- Lire l’extrait de la chanson de Roland. Souvenez-vous des scènes de combat épique de l’Odyssée. Comparez ces textes et faites quelques remarques dans le traitement de ces scènes et le chapitre 2.
La « Chanson de Roland » est une chanson de geste (poésie relatant des exploits guerriers) composée à la fin du siècle. « L’Odyssée » est une épopée qui relate le retour du héro Ulysse (Odysseus en grec) chez lui, elle est considérée avec « l’Illiade » comme l’un des deux poèmes fondateurs de la culture grecque antique. Le vicomte pourfendu lui est un conte philosophique d’Italio Calvino qui est le premier roman de la « trilogie héraldique ».
Ces trois textes sont des récits épiques, effectivement ils contiennent tous des scènes de guerres. Dans le chapitre II du « Vicomte Pourfendu », un affront entre les chrétiens et les turcs est décrits, de plus des détails cruels et macabres sont mis en évidence par exemple la mort des chevaux. Tout comme la « Chanson de Roland » et « l’Odyssée », par le biais de la description détaillée des combats Italo Calvino arrive à faire ressentir les batailles aux lecteurs.
Pour finir, l’auteur de « l’Odyssée » et du « Vicomte pourfendu » ont ajouté du merveilleux dans leur récit. Homère avec des créatures fantastiques comme le Cyclope ou les Sirènes et Italo Calvino avec le Vicomte Médard de Terralba coupé en deux par un boulet de canon.
- Chercher des titres de pièces de Molière où les médecins sont tournés en dérisions
Au XVIIème siècle, Molière n’aimait pas les médecins car sa mère est morte de maladie quand il était petit et les docteurs ne faisaient pas grand-chose pour la soigner et manquaient de sérieux. C’est la raison pour laquelle ils se moque ouvertement de la médecine dans plusieurs pièces de théâtres. La plus connu est « Le malade imaginaire » dans laquelle Argan, le personnage principal, malade, est soigné par des remèdes sans intérêt. « L’Amour Médecin » est une pièce de Molière qui dénigre aussi les médecins de l’époque, un des personnages dit dans la pièce « une telle personne n’est pas morte d’une fièvre et d’une fluxion sur la poitrine, mais elle est morte de quatre médecins et de deux apothicaires. ». Les pièces « Le médecin malgré lui » et « Le médecin volant » dénoncent de la même façon les mauvaises pratiques et connaissances des médecins de l’époque.
- Regardez sur le blog la scène de bataille du film Barry Lindon de Stanley Kubrick (1975). Faites des remarques sur le traitement de cette scène et les premiers chapitres du conte
Dans la scène de bataille du film Barry Lindon de Stanley Kubrick, des anglais vont combattre les soldats français. Cette scène a beaucoup d’aspect semblable avec la scène de bataille des chrétiens contre les turcs dans « le Vicomte pourfendu ». Tout d’abord les français tiennent leur position comme les chrétiens et attendent les troupes ennemies (les anglais dans un cas et les turcs dans l’autre). Lors de la bataille du film il y a beaucoup de mort, on remarque deux combattants qui ont l’air de se connaitre, l’un des deux se prend une balle en plein cœur et est mourant, l’autres fait de son possible pour le maintenir en vie. Dans « le Vicomte Pourfendu », c’est le Vicomte Kurt qui reçoit une flèche et Médard est triste et ne veut pas le laisser mourir.
Chapitre 3 et 4 :
Lisez l’encadré A savoir p 135
- Lisez la fable de La Fontaine « Les animaux malades de la peste ». A quel épisode du chapitre cela vous fait-il penser ?
Dans la fable « Les animaux malades de la peste », l’auteur dénonce également l’injustice du lion qui condamne les agneaux car ils font partie des plus faibles alors que l’ours et le tigre, eux sont puissant et ne sont pas inquiétés par le jugement. Pour montrer son action contre la peste, il condamne les animaux les plus faibles sans discernement. La morale de Jean de la Fontaine est : « On le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront noir ou blanc. »
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