Le rôle de la littérature est-il de délivrer une réflexion critique sur la société et sur l’Homme ?

DISSERTATION

Le rôle de la littérature est-il de délivrer une réflexion critique sur la société et sur l’Homme ?

La littérature est un art qui comprend le roman, la poésie, le théâtre et la fable. Elle apparait au XIIème siècle. C’est un moyen privilégié d’expression et parfois même de dénonciation. Pour ce faire les auteurs tentent de convaincre et persuader le lecteur dans le but que celui-ci se sente intégré et impliqué dans le raisonnement de l’auteur. Ce dernier peut émettre un jugement en faveur des victimes d’injustices. Le rôle de la littérature est-il de délivrer une réflexion critique sur la société et sur l’Homme ? Dans un premier temps nous montrerons que la littérature a une portée critique de la société et des Hommes. Dans un second temps nous verrons que la littérature de faire rêver le lecteur.

La littérature permet à l’auteur de porter une vision critique sur la société et les Hommes. Il y a une volonté de diffuser un idéal, seul le contexte permet que la critique soit plus ou moins explicite.

D’abord, l’auteur critique en défendant des valeurs. Son but est de défendre les injustices. Les Lumières, philosophes du XXème siècle, aspirent à un monde de raison et de connaissances. Ainsi DIDEROT critique une société qu’il juge violent à travers le récit d’un tahitien dans Supplément au voyage de Bougainville. Il utilise divers procédés comme le champ lexical de la cruauté et du vol ainsi que des expressions dépréciatives désignant Bougainville. Nous pouvons également citer les Fables de LA FONTAINE qui de manière implicite va critiquer à travers les animaux les travers de la société et des Hommes. Il peut alors dénoncer et critiquer le pouvoir. Ainsi dans « le loup et l’agneau », le loup trouve n’importe quel prétexte pour manger l’agneau. Cette fable dénonce aussi l’injustice de l’histoire. Evidement, il ya moins implicite et subtil tel que l’article de ZOLA, J’accuse qui s’attaque directement au pouvoir à travers un article destiné au président des la république. Il fait part ici de son engagement à défendre Dreyfus à travers un discours de révolte. Il en est de même pour la pièce de théâtre Mission, écrite par VAN REYBROUCK qui met en lumière l’égocentrisme de la société occidentale face à la misère du Congo : « Estimez vous heureux d’en avoir, des routes. Au Congo, il n’y en a plus. » Enfin le roman de TOURNIER, Vendredi ou les limbes du Pacifique offre une vision bien pessimiste de la société occidentale. Il la rabaisse d’une part en la jugeant violente, avide, voire même barbare en

employant l’animalisation, et d’autre part montre bien la dualité du personnage de Robinson qui ne se reconnait plus en ces valeurs primaires.

Ensuite, l’auteur tente de toucher et persuader son lecteur. Quelques fois l’auteur utilise le pronom « tu » dans ses romans pour capter l’attention du lecteur par impression qu’il est directement concerné. C’est le cas notamment dans Supplément au Voyage de Bougainville, qui énumère les actes de Bougainville à travers de multiples questions rhétoriques ayant pour but une réflexion du lecteur, il est convaincu. Le renversement de rôles dont il est question et les apostrophes faite à, l’égard de Bougainville incite d’autant plus le lecteur à une remise en question de lui-même, il est persuadé. Les Fables de LA FONTAINE ont également un rôle persuasif et convainquant dans la morale qui résume l’histoire. En effet chaque fable promulgue la tolérance, la solidarité, le travail ; et dénonce les injustices de la société, l’individualisme. C’est une leçon de vie que veut donner chaque morale pour que le lecteur prenne

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