Le parti du congrès Indien

 Groupe 2: Le parti du Congrès et le BPJ: rapide rappel historique, poids aujourd’hui en Inde, position de ces partis/ religions.

L’histoire du parti du congrès

Le parti du congrès Indien est la plus ancienne formation politique de l’Inde toujours active. C’est aussi l’un des partis les plus importants et il se définit lui même comme «le plus grand parti politique démocratique au monde».  Le Congrès a été fondé en 1885, pendant le Raj britannique, le régime colonial britannique qu'a connu le sous-continent indien de 1858 à 1947. Le parti se définit comme « nationaliste » ce qui, selon Nehru, le 1er ministre Indien de l’époque, signifie l'« unité dans la diversité » et la reconnaissance que l'Inde compte de nombreuses religions, langues et cultures différentes. De même, le Congrès défend historiquement la laïcité et la protection des minorités religieuses. . Il devient, à partir du début du xxe siècle, l'acteur majeur du mouvement pour l'indépendance de l'Inde, rassemblant plus de 15 millions de membres dans son opposition à la colonisation. A partir de 1915, Gandhi en devient une des figures principales, avec Jawaharlal Nheru. . Après l’indépendance de l’Inde en 1947, le Congrès domine la vie politique indienne jusqu'à la fin des années 1970 sous la conduite de différents premiers ministres qui se succédèrent : Nehru, Shastri, et Indira Gandhi. Initialement, l’avis de Gandhi est que ce parti devait uniquement servir à l’indépendance de l’Inde, et qu’une fois cette dernière obtenue, il devrait arrêter   ses actions, et simplement « disparaître ». Malgré ce souhait, le parti du congrès continue à dominer la vie politique Indienne après l’indépendance en 1947, dirigeant le gouvernement pendant 30 années successives, jusqu’en 1977  [pic 1][pic 2]

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Parti du congrès : poids aujourd’hui et position vis à vis de la religion

L'Inde est un pays spirituel et de nombreuses religions s'y sont développées : l'Hindouisme, l'Islam, le Jaïnisme, le Christianisme, le Sikhisme, le Bouddhisme et enfin le Judaïsme. L’Hindouisme demeure tout de même la religion majoritaire, elle compte plus de 800 000 000 de pratiquants, soit 80 % de la population Indienne. Malgré cette majorité Hindouiste, le parti du congrès ne s’est jamais considéré comme un parti hindou, s’opposait même à ce projet et mettait en avant l’idée de laïcité et d’une citoyenneté sans se préoccuper des appartenances religieuses, en les transcendant. Il met aussi en avant une certaine pluralité unitaire, à la différence du BJP. Le parti du congrès s’est toujours voulu le parti « attrape tout » de la nation, considérant qu’il pouvait représenter les intérêts de tous les citoyens. Le parti a vocation à rassembler tout le monde, musulmans, sikhs ou encore bouddhistes. La puissance du parti s’est effritée ces 20 dernières années avec l’émergence de nouveaux mouvements politiques et de partis défendant les intérêts de telle ou telle caste. Le parti du congrès est indéniablement le parti « prônant » le plus le sécularisme de la nation Indienne. Durant des décennies, il a bénéficié des votes de la majorité des musulmans, mais cela change peu à peu ; comme il a été dit plus haut, de nouveaux partis se sont créés et la compétitivité est forte, d’autant plus que ces partis  choisissent leur candidats en fonction  des configurations locales des castes et des religions dominantes. Alors que la puissance du parti du Congrès se perd à partir des années 1970, le nationalisme Hindou lui, gagne en puissance et prend de plus en plus d’ampleur.

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