Le loup-garou

Tout d’abord, il est vrai que, dans Une histoire de loup-garou de Wenceslas-Eugène Dick et dans Le loup-garou de Louis Fréchette, les événements liés à l’apparition de la créature maléfique sont semblables, puisqu’il y a une manifestation des phénomènes surnaturels avant l’arrivée de la créature dans les deux récits. D’une part, dans l’histoire de Dick, le protagoniste Jean Plante témoigne un ensemble d’événements étranges: «il arrivait de l'intérieur du moulin des bruits de chaînes, des gémissements, des cris étouffés, […], à croire que tous les diables d'enfer faisaient sabbat là-dedans. » (p.227) Le champ lexical utilisé pour décrire le son, « bruits», « gémissements» et « cris», représente une scène effrayante et exagère une atmosphère d’horreur. De plus, l’emploi du terme « diables d’enfer» annonce qu’il y aura un monstre à venir. D’autre part, dans l’histoire de Fréchette, le héros Joachim Crête trouve que son moulin cesse de fonctionner mystérieusement à la veille de Noël : « que le dernier coup de cloche passait sus le moulin comme un soupir dans le vent,[…], crac! V’la le moulin s’arrêté net, comme si le tonnerre y avait cassé la mécanique. » (p.292) Par cette comparaison entre un son de cloche et un soupir, le narrateur montre une mélancolie indicible, c’est comme un signe inquiétant pour le malheur qui va arriver au personnage principal. En plus, le bruit produit par l’arrêt de moulin est comparé avec le tonnerre qui a une force épouvantable , cela illustre que cet incident s’est produit de manière imprévisible et peut causer un grand danger. Bref, les événements liés à l’approche de la créature sont présentés de façon semblable en ce qu’ils annoncent tous deux l'arrivée du loup-garou par les phénomènes surnaturels.

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