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Le jeu de l'amour et du hasard, marivaux acte 1 scene 1

Commentaire de texte : Le jeu de l'amour et du hasard, marivaux acte 1 scene 1. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Novembre 2018  •  Commentaire de texte  •  913 Mots (4 Pages)  •  860 Vues

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Lecture analytique Marivaux texte 2

Acte 1 scène 8

A l’aube du siècle des lumières, Marivaux, observateurs des mœurs et de la société, fut tout à la fois rédacteur de journaux, auteur de deux roman ( La vie de Marianne, Le paysan Parvenu )et dramaturge mais il se consacre principalement au théâtre et domine la création théâtrale de son époque : il est auteur de 27 comédie dans lesquelles il s’intéresse tout particulièrement à l’analyse psychologique et au fonctionnement de la passion amoureuse, comme en témoigne plusieurs de ces titres : La Double Inconstance, La surprise de l’Amour, La Seconde Surprise De l’Amour ou bien encore Le Jeux De l’Amour et du Hasard, qui fut créer le 27 janvier 1730à l’hôtel de Bourgogne, c’est une comédie social.

A la scène 8 de l’acte I, Silvia déguisée en Lisette, rencontre pour la première fois celui qu’elle croit être son futur époux. En réalité, il s’agit d’Arlequin, le valet de Dorante, qui joue le rôle de son maître et inversement.

Tout les personnages sur scène joue donc un rôle. C’est une scène de théâtre dans le théâtre, qui illustre, par ce procédé de mise en abyme le thème du « jeu » présent des le titre de la pièce, source de comique puisque le spectateur seul connaît toute la vérité.

Cette scène repose en effet sur le comique de mots, de caractère , de situation mais aussi sans doute de geste dans la mise en scène. Cet extrait met en scène lei langage et son lien avec le statue social.

I- Une reflection sur le langage ( des dysfonctionnements révélateurs entre les maîtres et les valets )

a) La langue du valet et la langue des maîtres : des différences lexicales et syntaxiques.

De ce point de vue là, on note dès le début de la scène l'opposition entre maître et valet.

Dorante utilise l'imparfait du subjonctif : "qu'on me reçut" ; Arlequin, lui, manque d'aisance : interjections comme s'il avait du mal à parler.

Il n'y a pas de liens logiques dans les paroles d'Arlequin ; les propositions sont de longueur inégale, le rythmé est heurté.

A l'inverse, les répliques de Silvia sont remarquablement bien construites.

"Autant vaut", "épouser" qui n'est pas suivi d'un complément d'objet direct témoignent de maladresse lexicales ; "voilà bien des façons" et "tant mieux" sont des expressions qui font partie du langage populaire.

Les paroles lourdes du valet contrastent avec la parole aisée des maîtres.

De plus, Arlequin manque de goût.

b) des fautes de goût chez le valet

Quand il parle de mariage, les mots "beau-père" et "femme" sont repris plusieurs fois. Ces termes appartenaient à l'époque au registre familier. Sa conception du mariage est triviale : "bagatelle" ou "quand on y a pensé, on n'y pense plus". On remarque aussi la légèreté du "un beau-père de la veille au lendemain".

Arlequin

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