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Le déréglement climatique

Compte rendu : Le déréglement climatique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Février 2020  •  Compte rendu  •  3 904 Mots (16 Pages)  •  462 Vues

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             Aujourd’hui, nous savons que notre société fait face à différents problèmes qui nous préoccupent. En effet, grâce aux médias et à l’information qu’ils proposent, nous pouvons nous renseigner plus facilement qu’autrefois.  

Nous avons énormément de raison de nous inquiéter pour la santé de notre planète.

En effet, le réchauffement climatique, réchauffement planétaire ou dérèglement climatique, est notamment une des causes principales de notre inquiétude. Ce phénomène s’explique par l’augmentation des températures moyennes océaniques et atmosphériques qui sont induit par la quantité de chaleur piégée à la surface terrestre notamment à cause des émissions de gaz à effet de serre. L'effet de serre est un phénomène naturel provoquant une élévation de la température à la surface de notre planète. Indispensable à notre survie, ce fragile équilibre est menacé. Les activités humaines affectent la composition chimique de l'atmosphère et entraînent l'apparition d'un effet de serre additionnel. La terre reçoit la majeure partie de son énergie du soleil principalement sous forme de lumière visible. Une partie de cette énergie gigantesque est directement réfléchie, une autre absorbée et une dernière rayonnée sous forme d'infrarouges par notre planète. Ce rayonnement infrarouge émis par la Terre est en partie intercepté par les gaz à effet de serre de l'atmosphère terrestre, le reste du rayonnement est diffusé vers l'espace. La vapeur d’eau, le méthane, le dioxyde de carbone et le protoxyde d'azote sont les principaux gaz à effet de serre (GES) qui contribuent à piéger l'énergie renvoyée, augmentant la température moyenne de la Terre.[pic 1]

Le dérèglement climatique désigne le réchauffement mondial observé depuis le début du XXe siècle. Dès 1988, l'ONU crée le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) pour synthétiser les études scientifiques sur le climat. Dans son quatrième rapport datant de 2007, auquel ont participé plus de 2 500 scientifiques de 130 pays, le GIEC affirme que le réchauffement climatique depuis 1950 est probablement dû à l'augmentation des gaz à effet de serre d'origine anthropique (liés aux activités humaines). Les conclusions du GIEC ont été approuvées par plus de quarante sociétés scientifiques et académies des sciences, y compris l'ensemble des académies nationales des sciences des grands pays industrialisés. Le degré de certitude est passé à « extrêmement probable » dans le cinquième rapport de 2014. Les dernières affirmations parurent du GIEC sont très pessimistes. La température de surface du globe pourrait croître de 1,1 à 6,4 °C supplémentaires au cours du XXIe siècle. La plupart des études ont choisi 2100 comme horizon, mais le réchauffement devrait se poursuivre au-delà car, même si toutes les émissions s'arrêtaient soudainement, les océans ayant déjà stocké beaucoup de chaleur, des puits de carbone sont à restaurer, et la durée de vie du dioxyde de carbone et des autres gaz à effet de serre dans l'atmosphère est longue. Des incertitudes subsistent sur l'ampleur et la géographie du réchauffement futur, du fait de la précision des modélisations, de l'imprévisibilité du volcanisme, mais aussi des comportements étatiques et individuels (présents et futurs) variables. Les enjeux socioéconomiques, politiques, sanitaires, environnementaux, voire géopolitiques ou moraux, étant majeurs, ils suscitent des débats nombreux, à l'échelle internationale, ainsi que des controverses. Néanmoins, depuis 2000, un consensus émerge sur le fait que les effets du réchauffement se font déjà sentir de manière significative, qu'ils devraient s'accroître à moyen et long terme et qu'ils seraient irréversibles sauf actions concertées, locales aussi bien que planétaires.

Le réchauffement climatique entraine avec lui de nombreux malheurs. En effet, en 2018, on a observé de plus en plus de catastrophes naturelles liées au réchauffement climatique. Que ce soit la croissance des incendies de forêt, des cyclones et autres phénomènes, et même parfois des séismes, tous sont liés au réchauffement climatique. En France nous sommes touchés par ce phénomène par des catastrophes comme les inondations. C’est aussi le cas ailleurs dans le monde, avec les incendies en Californie, les inondations au Japon et les multiples cyclones et ouragans qui se sont développés ces dernières années. Concrètement, aujourd’hui il y a 2 fois plus de catastrophes naturelles qu’en 2002. Une série d’évènements climatiques pourraient se déclencher en exacerbant les catastrophes naturelles, ouragans, inondations et sécheresses… Nous pouvons faire un lien avec la grande barrière de corail australienne qui subit le phénomène de blanchissement due au réchauffement des eaux. L’Australie subit aussi des feux dévastateurs qui se rapprochent dangereusement de Sydney. Ils ont détruit environ 30.000 km2 de terres et plus de 800 habitations. D’après le gouvernement australien, un tiers des koalas pourraient avoir été tués dans les incendies. L’espèce déjà considérée comme « fonctionnellement éteinte » est gravement menacée.  

        De plus, suites aux températures exceptionnellement chaudes que subit la planète ces dernières années la fonte des glaces devient inquiétante. On parle de fonte des glaces afin de décrire le réchauffement climatique et son influence sur l’ensemble des glaces de la terre qui fondent. Les glaces dons nous parlons sont de plusieurs sortes. Il y a celles de l’arctique, de l’antarctique. Mais aussi les glaciers de montagnes que nous appelons neiges éternelles en pensant qu’elles ne disparaitront jamais, diminues. En arctique, l’étendu de glace se réduit en surface mais aussi en volume. 335 milliards de tonnes de glaces fondent chaque année. C’est six fois plus qu’en 1979. Sous l’effet de la chaleur la banquise peut se casser et par conséquent ses morceaux fondent plus vite. Ce qui préoccupe les scientifique c’est que les glaces fondes de plus en plus en été alors qu’elles ont plus de mal à se reformer en hiver. Les glaciers ont donc tendances à ce réduire. Les conséquences sont nombreuses : perte d’habitats pour les hommes et des animaux qui vivent en arctique, monté du niveau des océans et inondations dans d’autres régions du monde. Le dérèglement climatique concerne donc tout le monde, les Hommes, les animaux et les végétaux. Pour illustrer notre propos nous pouvons parler de la fonte des glaces au Groenland où 11 milliards de tonnes de glaces ont fondu en un seul jour, le 1er aout 2019. Ce qui équivaut à plus de 4 millions de piscines olympiques. Pour l’ensemble du mois de juillet ce chiffre grimpe jusqu’à 160 milliard de tonnes. La glace c’est transformé en un torrent d’eau. Ce qui a augmenté le niveau des mers de plus de 0,65 millimètre.  Un chiffre normalement prévu pour 2050 dans le pire des cas. [pic 2]

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